Les Plus Lus

  • Quand on n’a rien à dire

    Quand on n’a rien à dire et du mal à se taire, On peut toujours aller gueuler dans un bistrot, Parler de son voisin qui n’a pas fait la guerre, Parler de Boumedienne et de Fidel Castro, Parler parler parler… pour que l’air se déplace, Pour montrer qu’on sait vivre et qu’on a des façons, […] Plus

    Lire la suite

  • Théophile Gautier

    I Théophile Gautier ! poëte Au regard limpide et vermeil, Dont l’œuvre fut un hymne en fête A la vie ivre de soleil ! A l’heure où la Mort en délire, Avec un regret insensé, Admire encor ton fier sourire Qu’elle éteint de son doigt glacé, Pardonne-moi, maître des charmes, Dont l’esprit s’enfuit vers le […] Plus

    Lire la suite

  • Volets ouverts volets fermés

    Volets ouverts carreaux cassés ensoleillés paroles données promesses échangées une voix qui se voilait soudain s’est dévoilée l’autre voix qu’elle caresse connaît ses doux secrets Volets ouverts Fou rire d’une école tout entière éclatant au coin d’une rue merveilleux cris du ramoneur depuis si longtemps disparu Volets fermés toiles à laver usées rampes d’escaliers à […] Plus

    Lire la suite

  • Intempéries

    (Féerie) Petits couteaux de gel et de sel petits tambours de grêle petits tambours d’argent douce tempête de neige merveilleux mauvais temps Un grand ramoneur noir emporté par le vent tombe dans l’eau de vaisselle du baquet d’un couvent Enfin quelqu’un de propre à qui je puis parler dit l’eau de vaisselle Mais au lieu […] Plus

    Lire la suite

  • « Les Veilleurs » d’Arthur Rimbaud

    Que, dressés sur la côte équivoque, anguleuse, Les phares délateurs de récifs écumants, Pour les mâts en péril aient des lueurs heureuses, S’ils n’ont su la raison de ces crucifiements. Ils enverront longtemps à l’horizon fragile L’appel désespéré des Christophe Colomb Avant que, répondant à leur prière agile, Quelque sauvagerie y marque son talon. Et […] Plus

    Lire la suite

  • Révélation du monde

    Vers le milieu de l’après-midi, Corsaire Sanglot se trouva (ou se retrouva) sur un boulevard planté de platanes. Eût-il cheminé longtemps si son attention n’avait été attirée par une femme nue reposant sur le trottoir. Jadis, sur cette gorge, Louise Lame avait mis des baisers scandaleux à l’égard de la populace. Puis des rues adjacentes […] Plus

    Lire la suite

  • Octave

    (Fragment) Ni ce moine rêveur, ni ce vieux charlatan, N’ont deviné pourquoi Mariette est mourante. Elle est frappée au cœur, la belle indifférente ; Voilà son mal, — elle aime. — Il est cruel pourtant De voir entre les mains d’un cafard et d’un âne, Mourir cette superbe et jeune courtisane. Mais chacun a son […] Plus

    Lire la suite

  • Le monstre

    I. Tu n’es certes pas, ma très-chère, Ce que Veuillot nomme un tendron. Le jeu, l’amour, la bonne chère, Bouillonnent en toi, vieux chaudron ! Tu n’es plus fraîche, ma très-chère, Ma vieille infante ! Et cependant Tes caravanes insensées T’ont donné ce lustre abondant Des choses qui sont très-usées, Mais qui séduisent cependant. Je […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.