Les Plus Lus

  • La nuit d’octobre

    Le poète Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve. Je n’en puis comparer le lointain souvenir Qu’à ces brouillards légers que l’aurore soulève, Et qu’avec la rosée on voit s’évanouir. La muse Qu’aviez-vous donc, ô mon poète ! Et quelle est la peine secrète Qui de moi vous a séparé ? Hélas […] Plus

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  • Printemps

    Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis, Se courbent mollement comme de grandes palmes ; L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; Il semble […] Plus

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  • Les vagues de la mer

    Le tumulte du vent les vagues de la mer l’appel intermittent des sirènes du feu le grand vent et le froid les neiges de l’hiver tout me ramène à vous compagnons du grand jeu Les bottes de Poucet oublieuses des guerres tricotent leur chemin malgré les conquérants L’amour et l’amitié ont d’autres planisphères que les […] Plus

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  • Les deux amis

    Deux vrais Amis vivaient au Monomotapa : L’un ne possédait rien qui n’appartînt à l’autre : Les amis de ce pays-là Valent bien, dit-on, ceux du nôtre. Une nuit que chacun s’occupait au sommeil, Et mettait à profit l’absence du soleil, Un de nos deux Amis sort du lit en alarme ; Il court chez […] Plus

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  • Le monde en vaut la peine

    Une maison n’est jamais déserte quand celui qui est parti l’habitait vraiment, ainsi la maison de Fernand Léger où les choses parlent d’elles-mêmes et de lui en même temps. Usuelles et belles, inertes, frémissantes, les choses ont leur mot à dire, les choses à peindre, à dessiner, comme les choses à faire du feu, à […] Plus

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  • Épître à mes amis

    Ayez pitié, ayez pitié de moi, A tout le moins, s’il vous plaît, mes amis ! En fosse gis, non pas sous houx ne mai, En cet exil ouquel je suis transmis Par Fortune, comme Dieu l’a permis. Filles aimant jeunes gens et nouveaux, Danseurs, sauteurs, faisant les pieds de veaux, Vifs comme dards, aigus […] Plus

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  • Ô jeunesse

    Ô jeunesse voici que les noces s’achèvent Les convives s’en vont des tables du banquet Les nappes sont tachées de vin et le parquet Est blanchi par les pas des danseurs et des rêves Une vague a roulé des roses sur la grève quelque amant malheureux jeta du haut du quai Dans la mer en […] Plus

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  • Parfois, je suis triste…

    Parfois, je suis triste. Et, soudain, je pense à elle. Alors, je suis joyeux. Mais je redeviens triste de ce que je ne sais pas combien elle m’aime. Elle est la jeune fille à l’âme toute claire, et qui, dedans son cœur, garde avec jalousie l’unique passion que l’on donne à un seul. Elle est […] Plus

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