Qu’on puisse oublier ce qu’on aime

Qu’on puisse oublier ce qu’on aime,
Et qu’un fatal éloignement
Ebranle le coeur d’un amant ;
Non, cela ne se peut, j’en juge par moimême.
Je songe à mon Iris et la nuit et le jour ;
Je soupire après son retour,
Et je connais bien que l’absence
Est un prétexte à l’inconstance,
Plutôt qu’un remède à l’amour.

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La poésie est un feu qui brûle dans l'âme. Venez partager votre flamme, à la manière de Paul Éluard.

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