L’éternel fardeau

L’ETERNEL FARDEAU’

Il est, mon frère, un meuble sombre
Qu’en t’éveillant tu vois d’abord :
La nuit dans ta chambre est encor,
Tu vois au mur la croix dans l’ombre !

Il faut la porter tout le jour.
Mais elle est douce, elle rayonne,
Mais de fleurs la croix se couronne
Pour qui la porte avec amour !

Le Bon Dieu, de ses mains divines,
Pour notre épaule a fait ce poids :
Quand on veut secouer la croix,
La croix se hérisse d’épines !

Elle est d’un bois très différent ;
Divers est le mal qu’elle cause.
El1e est parfois en bois de rose :
Elle est d’un bois toujours pesant !

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