Les Plus Lus

  • Confins

    Sonnet. Dans l’ombre tiède, où toute emphase s’atténue, Sur les coussins, parmi la flore des lampas, L’effeuillement des heures d’or qu’on n’entend pas Vibrer ainsi qu’un son d’archet qui diminue. S’affiner l’âme en une extase si ténue ; Jouir son coeur sur une pointe de compas ; Tenter parmi des flacons d’or d’exquis trépas ; […] Plus

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  • L’indifférent

    Dans le parc vaporeux où l’heure s’énamoure, Les robes de satin et les sveltes manteaux Se mêlent, reflétés au ciel calme des eaux, Et c’est la fin d’un soir infini qu’on savoure. Les éventails sont clos ; dans l’air silencieux Un andante suave agonise en sourdine, Et, comme l’eau qui tombe en la vasque voisine, […] Plus

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  • Faust

    Ô Faust, ta lampe blême expire de sommeil ; La page où tu lis tourne au vent frais de l’aurore. Lève le front, regarde… au chant du coq sonore La face du seigneur monte dans le soleil ! Pendant qu’au pavé nu tu crispes ton orteil, Vois, le monde tressaille, heureux d’un jour encore. Ta […] Plus

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  • Confins

    Dans l’ombre tiède, où toute emphase s’atténue, Sur les coussins, parmi la flore des lampas, L’effeuillement des heures d’or qu’on n’entend pas Vibrer ainsi qu’un son d’archet qui diminue. S’affiner l’âme en une extase si ténue ; Jouir son coeur sur une pointe de compas ; Tenter parmi des flacons d’or d’exquis trépas ; Ne […] Plus

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  • La Dame du Printemps

    Ses longs cheveux d’aurore ogivant son front lisse, La Dame du Printemps, en un songe éternel, Au bord du lac où sonnent les cors d’Avenel Mire les fleurs de sa robe de haute lisse. Parmi l’Avril épars, et les tièdes délices, Limpide, elle sourit à l’azur fraternel. Ses yeux ont la couleur du lac originel, […] Plus

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  • Ce soir, ta chair malade …

    Ce soir, ta chair malade a des langueurs inertes ; Entre tes doigts fiévreux meurent tes beaux glaïeuls ; Ce soir, l’orage couve, et l’odeur des tilleuls Fait pâlir par instants tes lèvres entr’ouvertes. Les yeux plongeant au fond des campagnes désertes, Nous sentons croître en nous, sous la nue en linceuls, Cette solennité tragique […] Plus

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  • Comme un père en ses bras ….

    Comme un père en ses bras tient une enfant bercée Et doucement la serre, et, loin des curieux, S’arrête au coin d’un mur pour lui baiser les yeux, Je te porte couvée au secret de mon âme, Ô toi que j’élus douce entre toutes les femmes, Et qui marches, suave, en tes parfums flottants. Les […] Plus

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  • Dans l’air frais du matin …

    Dans l’air frais du matin où s’effare la feuille, Dans la jeune clarté des jours roses et bleus, Dans la nuit solennelle et pure où se recueille L’âme présente encor des bergers fabuleux, Dans le cristal des eaux, dans le velours des mousses Dans l’innocence en fleur des jardins radieux, Dans le concert que font […] Plus

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  • Clydie

    Sur le vieux banc qu’ombrage un vert rideau de vigne Clydie aux bandeaux purs, Clydie au col de cygne Dévide, pour broder des oiseaux et des fleurs, Un écheveau de soie aux brillantes couleurs. Devant elle Palès tient, comme elle l’ordonne, Sur ses petites mains l’écheveau monotone, Et laissant par moments échapper un soupir Remonte […] Plus

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  • Destins

    O femme, chair tragique, exquisement amère, Femme, notre mépris sublime et notre Dieu, O monstre de douceur, et cavale de feu, Qui galopes plus vite encor que la Chimère. Femme, qui nous attends dans l’ombre au coin du bois, Quand, chevaliers d’avril, en nos armures neuves Nous allons vers la vie, et descendons les fleuves […] Plus

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  • Je n’ai songé qu’à toi …

    Je n’ai songé qu’à toi, ma Belle, l’autre soir. Quelque chose flottait de tendre dans l’air noir, Qui faisait vaguement fondre l’âme trop pleine. Je marchais, on eût dit, baigné dans ton haleine. Les souffles qui passaient semblaient rouler dans l’air Un souvenir obscur et tiède de ta chair. J’aurais voulu t’avoir près de moi, […] Plus

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  • Nos sens, nos sens divins …

    Nos sens, nos sens divins sont de beaux enfants nus Jouant aux vagues d’or des vieilles mers païennes, Innocents, radieux, ivres, les deux mains pleines Des fruits juteux cueillis aux jardins ingénus. Pensive et poursuivant ses antiques chimères L’âme assise non loin surveille leurs ébats ; Parfois son doigt se lève et commande et, tout […] Plus

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