Les Plus Lus

  • Adieux à Suzon

    Adieu, Suzon, ma rose blonde, Qui m’as aimé pendant huit jours ; Les plus courts plaisirs de ce monde Souvent font les meilleurs amours. Sais-je, au moment où je te quitte, Où m’entraîne mon astre errant ? Je m’en vais pourtant, ma petite, Bien loin, bien vite, Toujours courant. Je pars, et sur ma lèvre […] Plus

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  • Chanson : À Saint-Blaise

    À Saint-Blaise, à la Zuecca, Vous étiez, vous étiez bien aise À Saint-Blaise. À Saint-Blaise, à la Zuecca, Nous étions bien là. Mais de vous en souvenir Prendrez-vous la peine ? Mais de vous en souvenir Et d’y revenir, À Saint-Blaise, à la Zuecca, Dans les prés fleuris cueillir la verveine, À Saint-Blaise, à la […] Plus

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  • Idylle

    A quoi passer la nuit quand on soupe en carême ? Ainsi, le verre en main, raisonnaient deux amis. Quels entretiens choisir, honnêtes et permis, Mais gais, tels qu’un vieux vin les conseille et les aime ? Rodolphe Parlons de nos amours ; la joie et la beauté Sont mes dieux les plus chers, après […] Plus

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  • Le mie prigioni

    On dit : ” Triste comme la porte D’une prison. ” Et je crois, le diable m’emporte ! Qu’on a raison. D’abord, pour ce qui me regarde, Mon sentiment Est qu’il vaut mieux monter sa garde, Décidément. Je suis, depuis une semaine, Dans un cachot, Et je m’aperçois avec peine Qu’il fait très chaud. Je […] Plus

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  • Le Rhin

    Sonnet. Ô Rhin, sais-tu pourquoi les amants insensés, Abandonnant leur âme aux tendres rêveries, Par tes bois verdoyants, par tes larges prairies S’en vont par leur folie incessamment poussés ? Sais-tu pourquoi jamais les tristes railleries, Les exemples d’hier, ni ceux des temps passés, De tes monts adorés, de tes rives chéries, Ne les ont […] Plus

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  • Les vœux stériles

    Puisque c’est ton métier, misérable poète, Même en ces temps d’orage, où la bouche est muette, Tandis que le bras parle, et que la fiction Disparaît comme un songe au bruit de l’action ; Puisque c’est ton métier de faire de ton âme Une prostituée, et que, joie ou douleur, Tout demande sans cesse à […] Plus

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  • Madame la Marquise

    Vous connaissez que j’ai pour mie Une Andalouse à l’oeil lutin, Et sur mon coeur, tout endormie, Je la berce jusqu’au matin. Voyez-la, quand son bras m’enlace, Comme le col d’un cygne blanc, S’enivrer, oublieuse et lasse, De quelque rêve nonchalant. Gais chérubins ! veillez sur elle. Planez, oiseaux, sur notre nid ; Dorez du […] Plus

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  • Promenade

    Dans ces bois qu’un nuage dore, Que l’ombre est lente à s’endormir ! Ce n’est pas le soir, c’est l’aurore, Qui gaîment nous semble s’enfuir ; Car nous savons qu’elle va revenir. — Ainsi, laissant l’espoir éclore Meurt doucement le souvenir. Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Un rêve

    Ballade. La corde nue et maigre, Grelottant sous le froid Beffroi, Criait d’une voix aigre Qu’on oublie au couvent L’Avent. Moines autour d’un cierge, Le front sur le pavé Lavé, Par décence, à la Vierge Tenaient leurs gros péchés Cachés ; Et moi, dans mon alcôve, Je ne songeais à rien De bien ; La […] Plus

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  • Les voeux stériles

    Puisque c’est ton métier, misérable poète, Même en ces temps d’orage, où la bouche est muette, Tandis que le bras parle, et que la fiction Disparaît comme un songe au bruit de l’action ; Puisque c’est ton métier de faire de ton âme Une prostituée, et que, joie ou douleur, Tout demande sans cesse à […] Plus

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  • Adieux à Suzon

    Adieu, Suzon, ma rose blonde, Qui m’as aimé pendant huit jours ; Les plus courts plaisirs de ce monde Souvent font les meilleurs amours. Saisje, au moment où je te quitte, Où m’entraîne mon astre errant ? Je m’en vais pourtant, ma petite, Bien loin, bien vite, Toujours courant. Je pars, et sur ma lèvre […] Plus

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  • A George Sand (IV)

    Il faudra bien t’y faire à cette solitude, Pauvre coeur insensé, tout prêt à se rouvrir, Qui sait si mal aimer et sait si bien souffrir. Il faudra bien t’y faire ; et sois sûr que l’étude, La veille et le travail ne pourront te guérir. Tu vas, pendant longtemps, faire un métier bien rude, […] Plus

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