Les Plus Lus

  • La Foi

    O néant ! ô seul Dieu que je puisse comprendre ! Silencieux abîme où je vais redescendre, Pourquoi laissastu l’homme échapper de ta main ? De quel sommeil profond je dormais dans ton sein ! Dans l’éternel oubli j’y dormirais encore ; Mes yeux n’auraient pas vu ce faux jour que j’abhorre, Et dans ta […] Plus

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  • Consolation

    Quand le Dieu qui me frappe, attendri par mes larmes, De mon coeur oppressé soulève un peu sa main, Et, donnant quelque trêve à mes longues alarmes, Laisse tarir mes yeux et respirer mon sein; Soudain, comme le flot refoulé du rivage Aux bords qui l’ont brisé revient en gémissant, Ou comme le roseau, vain […] Plus

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  • La gloire

    (A un poète exilé) Généreux favoris des filles de mémoire, Deux sentiers différents devant vous vont s’ouvrir : L’un conduit au bonheur, l’autre mène à la gloire ; Mortels, il faut choisir. Ton sort, ô Manoel, suivit la loi commune ; La muse t’enivra de précoces faveurs ; Tes jours furent tissus de gloire et […] Plus

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  • Les étoiles

    À Mme de P***. Il est pour la pensée une heure… une heure sainte, Alors que, s’enfuyant de la céleste enceinte, De l’absence du jour pour consoler les cieux, Le crépuscule aux monts prolonge ses adieux. On voit à l’horizon sa lueur incertaine, Comme les bords flottants d’une robe qui traîne, Balayer lentement le firmament […] Plus

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  • Consolation

    Quand le Dieu qui me frappe, attendri par mes larmes, De mon coeur oppressé soulève un peu sa main, Et, donnant quelque trêve à mes longues alarmes, Laisse tarir mes yeux et respirer mon sein ; Soudain, comme le flot refoulé du rivage Aux bords qui l’ont brisé revient en gémissant, Ou comme le roseau, […] Plus

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  • Bonaparte

    Sur un écueil battu par la vague plaintive, Le nautonier de loin voit blanchir sur la rive Un tombeau près du bord par les flots déposé ; Le temps n’a pas encor bruni l’étroite pierre, Et sous le vert tissu de la ronce et du lierre On distingue… un sceptre brisé ! Ici gît… point […] Plus

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  • Le papillon

    Naître avec le printemps, mourir avec les roses, Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur, Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses, S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur, Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes, S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles, Voilà du papillon le destin enchanté ! […] Plus

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  • La retraite

    Aux bords de ton lac enchanté, Loin des sots préjugés que l’erreur déifie, Couvert du bouclier de ta philosophie, Le temps n’emporte rien de ta félicité ; Ton matin fut brillant ; et ma jeunesse envie L’azur calme et serein du beau soir de ta vie ! Ce qu’on appelle nos beaux jours N’est qu’un […] Plus

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  • La tristesse

    L’âme triste est pareille Au doux ciel de la nuit, Quand l’astre qui sommeille De la voûte vermeille A fait tomber le bruit ; Plus pure et plus sonore, On y voit sur ses pas Mille étoiles éclore, Qu’à l’éclatante aurore On n’y soupçonnait pas ! Des îles de lumière Plus brillante qu’ici, Et des […] Plus

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  • Dieu

    (A M. de la Mennais) Oui, mon âme se plaît à secouer ses chaînes : Déposant le fardeau des misères humaines, Laissant errer mes sens dans ce monde des corps, Au monde des esprits je monte sans efforts. Là, foulant à mes pieds cet univers visible, Je plane en liberté dans les champs du possible, […] Plus

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  • Le soir

    Le soir ramène le silence. Assis sur ces rochers déserts, Je suis dans le vague des airs Le char de la nuit qui s’avance. Vénus se lève à l’horizon ; A mes pieds l’étoile amoureuse. De sa lueur mystérieuse Blanchit les tapis de gazon. De ce hêtre au feuillage sombre J’entends frissonner les rameaux : […] Plus

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  • Le Génie

    (A M. de Bonald) Ainsi, quand parmi les tempêtes, Au sommet brûlant du Sina, Jadis le plus grand des prophètes Gravait les tables de Juda; Pendant cet entretien sublime, Un nuage couvrait la cime Du mont inaccessible aux yeux, Et, tremblant aux coups du tonnerre, Juda, couché dans la poussière, Vit ses lois descendre des […] Plus

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