Les Plus Lus

  • Hymne au Christ

    … L’astre qu’à ton berceau le mage vit éclore, L’étoile qui guida les bergers de l’aurore Vers le Dieu couronné d’indigence et d’affront, Répandit sur la terre un jour qui luit encore, Que chaque âge à son tour reçoit, bénit, adore Qui dans la nuit des temps jamais ne s’évapore, Et ne s’éteindra pas quand […] Plus

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  • Invocation pour les grecs

    N’estu plus le Dieu des armées ? N’estu plus le Dieu des combats ? Ils périssent, Seigneur, si tu ne réponds pas ! L’ombre du cimeterre est déjà sur leurs pas ! Aux livides lueurs des cités enflammées, Voistu ces bandes désarmées, Ces enfants, ces vieillards, ces vierges alarmées ? Ils flottent au hasard de […] Plus

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  • L’Homme

    (À Lord Byron) Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mortel, ange, ou démon, Qui que tu sois, Byron, bon ou fatal génie, J’aime de tes concerts la sauvage harmonie, Comme j’aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l’orage à la voix des torrents ! La […] Plus

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  • Les voiles

    Quand j’étais jeune et fier et que j’ouvrais mes ailes, Les ailes de mon âme à tous les vents des mers, Les voiles emportaient ma pensée avec elles, Et mes rêves flottaient sur tous les flots amers. Je voyais dans ce vague où l’horizon se noie Surgir tout verdoyants de pampre et de jasmin Des […] Plus

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  • Un nom

    Il est un nom caché dans l’ombre de mon âme, Que j’y lis nuit et jour et qu’aucun oeil n’y voit, Comme un anneau perdu que la main d’une femme Dans l’abîme des mers laissa glisser du doigt. Dans l’arche de mon coeur, qui pour lui seul s’entrouvre, Il dort enseveli sous une clef d’airain […] Plus

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  • A El***

    Lorsque seul avec toi, pensive et recueillie, Tes deux mains dans la mienne, assis à tes côtés, J’abandonne mon âme aux molles voluptés Et je laisse couler les heures que j’oublie; Lorsqu’au fond des forêts je t’entraîne avec moi, Lorsque tes doux soupirs charment seuls mon oreille, Ou que, te répétant les serments de la […] Plus

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  • La sagesse

    Ô vous, qui passez comme l’ombre Par ce triste vallon des pleurs, Passagers sur ce globe sombre, Hommes! mes frères en douleurs, Ecoutez : voici vers Solime Un son de la harpe sublime Qui charmait l’écho du Thabor : Sion en frémit sous sa cendre, Et le vieux palmier croit entendre La voix du vieillard […] Plus

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  • Philosophie

    (Au Marquis de Lamaisonfort) Oh ! qui m’emportera vers les tièdes rivages, Où l’Arno couronné de ses pâles ombrages, Aux murs des Médicis en sa course arrêté, Réfléchit le palais par un sage habité, Et semble, au bruit flatteur de son onde plus lente, Murmurer les grands noms de Pétrarque et du Dante ? Ou […] Plus

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  • Chant d’amour (III)

    Pourquoi sous tes cheveux me cacher ton visage ? Laisse mes doigts jaloux écarter ce nuage : Rougis-tu d’être belle, ô charme de mes yeux ? L’aurore, ainsi que toi, de ses roses s’ombrage. Pudeur ! honte céleste ! instinct mystérieux, Ce qui brille le plus se voile davantage ; Comme si la beauté, cette […] Plus

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  • À la grande chartreuse

    Jéhova de la terre a consacré les cimes ; Elles sont de ses pas le divin marchepied, C’est là qu’environné de ses foudres sublimes Il vole, il descend, il s’assied. Sina, l’Olympe même, en conservent la trace ; L’Oreb, en tressaillant, s’inclina sous ses pas ; Thor entendit sa voix, Gelboé vit sa face ; […] Plus

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  • Chant d’amour (II)

    Un de ses bras fléchit sous son cou qui le presse, L’autre sur son beau front retombe avec mollesse, Et le couvre à demi : Telle, pour sommeiller, la blanche tourterelle Courbe son cou d’albâtre et ramène son aile Sur son oeil endormi ! Le doux gémissement de son sein qui respire Se mêle au […] Plus

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  • Une larme

    Tombez, larmes silencieuses, Sur une terre sans pitié ; Non plus entre des mains pieuses, Ni sur le sein de l’amitié ! Tombez comme une aride pluie Qui rejaillit sur le rocher, Que nul rayon du ciel n’essuie, Que nul souffle ne vient sécher. Qu’importe à ces hommes mes frères Le coeur brisé d’un malheureux […] Plus

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