Les Plus Lus

  • La jeune Tarentine

    Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait aux bords de Camarine : Là, l’hymen, les chansons, les flûtes, lentement, Devaient la reconduire au seuil de son amant. Une clef vigilante a, pour cette journée, […] Plus

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  • La jeune locrienne

    «Fuis, ne me livre point. Pars avant son retour; Lève-toi, pars, adieu; qu’il n’entre, et que ta vue Ne cause un grand malheur, et je serais perdue. Tiens, regarde, adieu, pars, ne vois-tu pas le jour?» Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Toujours ce souvenir m’attendrit et me touche

    Toujours ce souvenir m’attendrit et me touche, Quand luimême, appliquant la flûte sur ma bouche, Riant et m’asseyant sur lui, près de son coeur, M’appelait son rival et déjà son vainqueur. Il façonnait ma lèvre inhabile et peu sûre A souffler une haleine harmonieuse et pure ; Et ses savantes mains prenaient mes jeunes doigts, […] Plus

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  • L’amour laboureur

    Nouveau cultivateur, armé d’un aiguillon, L’Amour guide le soc et trace le sillon ; Il presse sous le joug les taureaux qu’il enchaîne. Son bras porte le grain qu’il sème dans la plaine. Levant le front, il crie au monarque des dieux : ‘ Toi, mûris mes moissons, de peur que loin des cieux Au […] Plus

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  • A Fanny (II)

    Mai de moins de roses, l’automne De moins de pampres se couronne, Moins d’épis flottent en moissons, Que sur mes lèvres, sur ma lyre, Fanny, tes regards, ton sourire, Ne font éclore de chansons. Les secrets pensers de mon âme Sortent en paroles de flamme, A ton nom doucement émus : Ainsi la nacre industrieuse […] Plus

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  • Mnaïs

    Bergers, vous dont ici la chèvre vagabonde, La brebis se traînant sous sa laine féconde, Au front de la colline accompagnent les pas, A la jeune Mnaïs rendez, rendez, hélas ! Par Cybèle et Cérès et sa fille adorée, Une grâce légère, une grâce sacrée. Naguère auprès de vous elle avait son berceau, Et sa […] Plus

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  • Médée

    Au sang de ses enfants, de vengeance égarée, Une mère plongea sa main dénaturée ; Et l’amour, l’amour seul avait conduit sa main. Mère, tu fus impie, et l’amour inhumain. Mère ! amour ! qui des deux eut plus de barbarie ? L’amour fut inhumain ; mère, tu fus impie. Plût aux dieux que la […] Plus

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  • Le jeune malade

    ‘ Apollon, dieu sauveur, dieu des savants mystères, Dieu de la vie, et dieu des plantes salutaires, Dieu vainqueur de Python, dieu jeune et triomphant, Prends pitié de mon fils, de mon unique enfant ! Prends pitié de sa mère aux larmes condamnée, Qui ne vit que pour lui, qui meurt abandonnée, Qui n’a pas […] Plus

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  • Ah ! prends un coeur humain, laboureur trop avide

    Ah ! prends un coeur humain, laboureur trop avide. Lorsque d’un pas tremblant l’indigence timide De tes larges moissons vient, le regard confus, Recueillir après toi les restes superflus, Souvienstoi que Cybèle est la mère commune. Laisse la probité que trahit la fortune, Comme l’oiseau du ciel, se nourrir à tes pieds De quelques grains […] Plus

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