Les Plus Lus

  • Mon coeur triste, mon coeur amer…

    Mon coeur triste, mon coeur amer, Mon coeur est pareil à la mer Qu’un flux et qu’un reflux déploie. Des vagues y roulent aussi : Celles qui s’en vont sont ma joie. Celles qui viennent mon souci ! Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • La Vie des Morts – La Nature – 07 – La mer

    O Mer, sinistre Mer que la bise d’automne Secoue et fait claquer ainsi qu’un vain lambeau ; O Mer, joyeuse Mer, magnifique manteau Qu’agrafe le Soleil aux flancs nus de Latone ; O Mer, sinistre Mer dont les gémissements Troublent l’esprit nocturne attardé sur les grèves ; O Mer, joyeuse Mer qui, pour bercer les […] Plus

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  • Bonne chanson

    Dans l’air plein de clameurs méchantes, De sanglots et de bruits moqueurs, Pour chasser l’angoisse des coeurs, Passe le refrain que tu chantes. Le refrain plaintif où tu dis La fuite des heures aimées Et combien sont vite fermées Les portes portes d’or du paradis ! Le chant dont la douceur étonne L’oiseau muet sous […] Plus

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  • A Thilda

    Quand, penché sur le bord de la vie éternelle, Gouffre que le néant emplit silencieux, Tristement vers l’azur indifférent des cieux, Pour la dernière fois se tendra ma prunelle,. Comptant le peu de bien que la vie eut en elle Et les obscurs déclins de mes jours radieux, Je n’accuserai pas l’inclémence des cieux Et […] Plus

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  • Date lilia

    Comme deux lys jumeaux dont le double calice S’élargit, pour laisser saillir, plus vive encor, La flèche au triple feu des étamines d’or, S’arrondissent tes seins où grandit mon supplice. A leur ombre ton coeur mûrit la trahison, Comme un serpent blotti sous la hauteur des herbes, Et, de sucs meurtriers gonflant leurs fleurs superbes, […] Plus

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  • La vie est comme une colline…

    La vie est comme une colline Dont l’aube éclaire le penchant, Prompte à gravir et qui s’incline Bientôt vers le soleil couchant. Heureux celui qui, sur le faite, Peut écouter encore un jour La lointaine chanson de fête De la jeunesse et de l’amour. Il lui faut bientôt redescendre Vers l’horizon bien vite atteint, Sans […] Plus

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  • Musique

    Sous les premiers soleils qui déchirent la nue L’air plus doux s’allanguit de parfums hésitants. Ô mon unique amour, que ne t’ai-je connue Sur le seuil embaumé d’un éternel printemps ! L’air plus doux s’allanguit de parfums hésitants : Déjà l’âme des fleurs frissonne sous la terre. Sur le seuil embaumé d’un éternel printemps Comme […] Plus

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  • Départ

    Que la route vous soit fleurie, Pleine de parfums et de chants, Vous qui sur les coteaux penchants Allez cueillir la Rêverie. Que la Nature vous sourie, Vous donnant l’oubli des méchants, Et puisse être la clef des champs Légère à votre main chérie. Moi je demeure et me souviens ; Car ils sont loin […] Plus

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  • Rencontre

    À OGIER D’IVRY Avec ses grands yeux noirs et sa bouche de mûre, Et de ses lourds cheveux la nocturne toison, Elle a mis dans mon cœur l’effroyable poison Dont on aime à souffrir malgré qu’on en murmure. Astre pâle qu’on voit à travers la ramure D’un seul rayon, sa flamme a fondu ma raison. […] Plus

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  • Quam pulchra es, amica !

    I Comme l’ombre d’un vol d’oiseau Sur la neige d’une colline, Sur ton front blanc, double réseau, L’ombre de tes cheveux s’incline Pareille à l’écume d’argent Du flot qui sur les bords s’apaise. Montant vers elle et la frangeant, La candeur de ton front la baise. Tant de nuit et tant de clarté Sur ton […] Plus

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  • Astarté

    À FEYEN PERRIN Celle qui tord au vent sa lourde chevelure Où le rouge soleil a laissé sa brûlure, Avant que de descendre aux gouffres de la mer, C’est Astarté, la fille implacable de l’onde, L’immortelle Beauté qui torture le monde, Dont la lèvre, en douleurs comme en plaisirs féconde A gardé pour nos pleurs […] Plus

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