Les Plus Lus

  • Promenade au Lido

    Venise. Arrête, gondolier; que ta barque un moment Cesse de fendre les lagunes; L’essor qu’elle a reçu va mourir lentement Sur les sables noirs de ces dunes. Gondolier, je reviens : je viens dans un moment Prêter l’oreille aux infortunes De Clorinde et de son amant. Souvent un étranger, qui parcourait ces rives, Prit plaisir aux […] Plus

    Lire la suite

  • La Dévastation du Musée et des monumens

    La sainte vérité qui m’échauffe et m’inspire Écarte et foule aux pieds les voiles imposteurs; Ma muse de nos maux flétrira les auteurs, Dussé-je voir briser ma lyre Par le glaive insolent de nos libérateurs. Où vont ces chars pesans conduits par leurs cohortes? Sous les voûtes du Louvre ils marchent à pas lents; Ils […] Plus

    Lire la suite

  • La Brigantine

    La brigantine Qui va tourner Roule et s’incline Pour m’entraîner. Ô Vierge Marie, Pour moi priez Dieu ! Adieu, patrie ! Provence, adieu ! Mon pauvre père Verra souvent Pâlir ma mère Au bruit du vent. Ô Vierge Marie, Pour moi priez Dieu ! Adieu, patrie ! Mon père, adieu ! La vieille Hélène Se confîra Dans sa neuvaine, Et dormira. […] Plus

    Lire la suite

  • La Mort de Jeanne d’Arc

    Silence au camp ! La vierge est prisonnière ; Par un injuste arrêt Bedfort croit la flétrir : Jeune encore, elle touche à son heure dernière… Silence au camp ! La vierge va périr. Des pontifes divins, vendus à la puissance, Sous les subtilités des dogmes ténébreux Ont accablé son innocence. Les anglais commandaient ce sacrifice affreux : Un prêtre […] Plus

    Lire la suite

  • Le Voyageur

    << Tu nous rends nos derniers signaux; Le long du bord le câble crie; L’ancre s’élève et sort des eaux; La voile s’ouvre; adieu, patrie! << Des flots l’un par l’autre heurtés Je vois fuir les cimes mouvantes, Comme les flocons argentés Des toisons sur nos monts errantes. << Je vois se dérouler les noeuds […] Plus

    Lire la suite

  • Tyrtée aux Grecs

    « Le soleil a paru : sa clarté menaçante Du fer des boucliers jaillit en longs reflets. Les guerriers sont debout, immobiles, muets ; Ils pressent de leurs dents leur lèvre frémissante. Tous, pleins d’un vague effroi qu’ils ont peine à cacher, Attendent le péril, sans pouvoir le chercher. Moment d’un siècle ! Horrible attente ! Ah ! Quand donnera-t-on […] Plus

    Lire la suite

  • Les Troyennes

    Aux bords du Simoïs, les Troyennes captives Ensemble rappelaient, par des hymnes pieux, De leurs félicités les heures fugitives, Et, le deuil sur le front, les larmes dans les yeux, Adressaient de leurs voix plaintives Aux restes d’Ilion ces éternels adieux : CHŒUR D’un peuple d’exilés déplorable patrie, Ton empire n’est plus, et ta gloire est […] Plus

    Lire la suite

  • Adieux à Rome

    L’airain avait sonné l’hymne pieux du soir. Sur les temples de Rome, où cessait la prière, La lune répandait sa paisible lumière; Au Forum à pas lents, triste, j’allai m’asseoir. J’admirais ses débris, ses longs portiques sombres, Et clans ce jour douteux, par leur masse arrêté, Tous ces grands monuments empruntaient de leurs ombres Plus […] Plus

    Lire la suite

  • L’Âme du Purgatoire

    Venise. Mon bien-aimé, dans mes douleurs, Je viens de la cité des pleurs, Pour vous demander des prières. Vous me disiez, penché vers moi : « Si je vis, je prîrai pour toi. » Voilà vos paroles dernières. Hélas ! hélas ! Depuis que j’ai quitté vos bras. Jamais je n’entends vos prières. Hélas ! hélas ! J’écoute, et vous […] Plus

    Lire la suite

  • La Sybille

    Pouzzole. Marchons, le ciel s’abaisse, et le jour pâlissant N’est plus à son midi qu’un faible crépuscule; Le flot qui vient blanchir les restes du port Jule Grossit, et sur la cendre expire en gémissant. Cet orage éloigné que l’Eurus nous ramène Couvre de ses flancs noirs les pointes de Misène; Avançons, et, foulant d’un […] Plus

    Lire la suite

  • Le Départ

    A bord de la Madone. Que la brise des mers te porte mes adieux, O France, je te quitte; adieu, France chérie! Adieu, doux ciel natal, terre où j’ouvris les yeux! Adieu, patrie! adieu, patrie ! Il tombe, ce mistral, dont le souffle glacé M’enchaînait dans le port de l’antique Marseille; Mon brick napolitain, qui sommeillait […] Plus

    Lire la suite

  • Parthénope et l’Étrangère

    À M. Pouqueville O femme, que veux-tu ? – Parthénope, un asile. – Quel est ton crime ? – Aucun. – Qu’as-tu fait ? – Des ingrats. – Quels sont tes ennemis ? – Ceux qu’affranchit mon bras ; Hier on m’adorait, aujourd’hui l’on m’exile. – Comment dois-tu payer mon hospitalité ? – Par des périls d’un jour et des lois […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.