Les Plus Lus

  • La voilà, pauvre mère, à Paris arrivée

    La voilà, pauvre mère, à Paris arrivée Avec ses deux enfants, sa fidèle couvée ! Veuve, et chaste, et sévère, et toute au deuil pieux, Elle les a, seize ans, élevés sous ses yeux En province, en sa ville immense et solitaire, Déserte à voir, muette autant qu’un monastère, Où croît l’herbe au pavé, la […] Plus

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  • La contredanse

    À une Demoiselle infortunée. Après dix ans passés, enfin je vous revois ; Après dix ans ! c’est vous ; au bal, comme autrefois ; Oh ! venez et dansons ; vous êtes belle encore ; Un riche et blanc soleil suit la vermeille aurore, Et la rose inclinée, ouvrant aux yeux sa fleur, Mêle […] Plus

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  • Le songe

    Quand autrefois dans cette arène, Où tout mortel suit son chemin, En coureur que la gloire entraîne, Je m’élançais, l’âme sereine, Un flambeau brillant à la main ; Des Muses belliqueux élève, Quand je rêvais nobles assauts, Couronne et laurier, lyre et glaive, Étendards poudreux qu’on enlève, Baisers cueillis sous des berceaux ; Partout vainqueur, […] Plus

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  • À Alfred de Vigny

    Autour de vous, Ami, s’amoncelle l’orage : La jalousie éteinte a rallumé sa rage, Et, vous voyant tenter la scène et l’envahir, Ils se sont à l’envi remis à vous haïr. Honneur à vous ! De peur qu’un éclatant spectacle De l’art régénéré n’achève le miracle Et ne montre en son plein l’astre puissant et […] Plus

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  • À Madame la D. De R

    Partez, puisqu’un départ est nécessaire encore, Puisque la guérison, que notre France ignore, Vous rappelle en Bohême au murmure d’une eau ; Partez, et qu’en chemin la poussière embrasée Sur votre front pâli s’adoucisse en rosée ! Que le jour ait moins de fardeau ! Que les feux du soleil, et son char qui fermente, […] Plus

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  • La cabane du Highlander

    Elle est bâtie en terre, et la sauvage fleur Orne un faite croulant ; toiture mal fermée, Il en sort, le matin, une lente fumée, (Voyez) belle au soleil, blanche et torse en vapeur ! Le clair ruisseau des monts coule auprès ; n’ayez peur D’approcher comme lui ; quand l’âme est bien formée, On […] Plus

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  • À mon ami Leroux

    « Ma barque est tout-à-l’heure aux bornes de la vie ; Le ciel devient plus sombre et le flot plus dormant ; Je touche aux bords où vont chercher leur jugement Celui qui marche droit et celui qui dévie. Oh ! quelle ombre ici-bas mon âme a poursuivie ! Elle s’est fait de l’Art un […] Plus

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  • Ô laissez-vous aimer

    À Madame ***. Ô laissez-vous aimer !… ce n’est pas un retour, Ce n’est pas un aveu que mon ardeur réclame ; Ce n’est pas de verser mon âme dans votre âme, Ni de vous enivrer des langueurs de l’amour ; Ce n’est pas d’enlacer en mes bras le contour De ces bras, de ce […] Plus

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