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  • Sois pure comme la rosée

    Sois pure comme la rosée, Comme le ciel que tu reflètes ; Sois légère aux herbes brisées, Ame tremblante du poète. Colore-toi du sang de l’aube, Scintille en larme aux cils des feuilles ; Et si des roses te recueillent, Qu’une vierge cueille ces roses. Sois lumineuse et résignée, Rafraîchis le pied qui te foule […] Plus

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  • La bouche aimée est savoureuse et chaude

    Aime : la bouche aimée est savoureuse et chaude, Et ton amante nue est un rosier vermeil ; Mais sache que le miel enivre de sommeil La cétoine, émeraude amoureuse des roses. La gloire te sourit en aïeule ridée : Reste obscur. Passe vite auprès des philosophes Qui t’offrent sous un jour propice leurs idées […] Plus

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  • Le temps n’a point pâli ta souveraine image

    Le temps n’a point pâli ta souveraine image : Telle qu’un jour d’été, jadis, tu m’apparus, Debout, battant du linge au bord d’un sarcophage, Je te revois, fille aux bras nus. C’est dans une prairie où la chaleur frissonne, Où, comme un brasier vert, l’herbe s’incline au vent. Un platane robuste à la belle couronne […] Plus

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  • Je subis la peine du dam

    Je subis la peine du dam, Je répands les sueurs sanglantes Du vieil et du nouvel Adam, Goutte à goutte, en des œuvres lentes : Et j’en signe l’aveu hautain Pour flatter dans leur rude voie Tous mes frères que leur destin Lie au joug des labeurs sans joie, Tous ceux qui portent un esprit […] Plus

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  • Le ciel pâlit, la terre humide et reposée

    Le ciel pâlit, la terre humide et reposée Respire. Messager du matin, le vent pur Agite faiblement la vigne sur le mur Et d’une main timide entr’ouvre ma croisée. Une lueur d’argent lustre l’herbe brisée, Car, des coteaux de l’est au val encore obscur, Dénouant ses cheveux de genêt dans l’azur, L’aube en riant chemine […] Plus

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  • Pour couronner la blonde enfant

    Pour couronner la blonde enfant aux yeux d’azur, De toutes la plus chaste ensemble et la plus belle, Car sa gorge orgueilleuse a pour hôte un cœur pur, Que l’azur du bleuet au fauve épi se mêle. Quand le ciel d’août torride accable les moissons, Qu’au sein des blés houleux s’enfoncent les faucilles, Son labeur […] Plus

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  • Souvent, le front posé sur tes genoux…

    Souvent, le front posé sur tes genoux, je pleure, Plus faible que ton coeur amoureux, faible femme, Et ma main qui frémit en recevant tes larmes Se dérobe aux baisers de feu dont tu l’effleures. ‘ Mais, distu, cher petit enfant, tu m’inquiètes ; J’ai peur obscurément de cette peine étrange : Quel incurable rêve […] Plus

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  • Eté des vieilles joies

    Que ton souffle renaisse, Eté des vieilles joies, Et ramène l’espoir et son divin cortège, Et ravive l’écho de mes pas sur la grève Où le vol des corbeaux et des rêves tournoie. Car ma jeunesse s’empoussière aux vains grimoires, Tant qu’elle sèche et peu à peu se désagrège, Et l’automne, duègne ridée et sacrilège, […] Plus

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  • Epitaphe pour lui-même

    Il fut le très subtil musicien des vents Qui se plaignent en de nocturnes symphonies ; Il nota le murmure des herbes jaunies Entre les pavés gris des cours d’anciens couvents. Il trouva sur la viole des dévots servants Pour ses maîtresses des tendresses infinies ; Il égrena les ineffables litanies Ou s’alanguissent tous les […] Plus

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  • Ce soir après la pluie est doux…

    Ce soir après la pluie est doux ; soir de septembre Si doux qu’on en voudrait pleurer, si plein d’abeilles Qu’on fuit tout défaillant la pénombre des chambres. C’est un soir de septembre un peu triste, et c’est veille De dimanche, et c’est l’heure ou ceux de la maison Viennent s’asseoir parmi les roses du […] Plus

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  • Le tiède après-midi paisible de septembre

    Le tiède aprèsmidi paisible de septembre Languit sous un ciel gris, mélancolique et tendre, Pareil aux derniers jours d’un amour qui s’achève. Après les longs et vains et douloureux voyages, Le solitaire, ouvrant sans bruit la grille basse, Rentre ce soir dans le logis de sa jeunesse. Ah ! comme tout est lourd, comme tout […] Plus

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