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  • Si ma raison en moy s’est peu remettre

    Si ma raison en moy s’est peu remettre, Si recouvrer asthure je me puis, Si j’ay du sens, si plus homme je suis, Je t’en mercie, ô bien heureuse lettre. Qui m’eust (hélas), qui m’eust sceu recognoistre, Lors qu’enragé, vaincu de mes ennuys, En blasphemant, Madame je poursuis ? De loing, honteux, je te vis […] Plus

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  • Or, dis je bien, mon esperance est morte

    Or, dis je bien, mon esperance est morte. Or est ce faict de mon ayse et mon bien. Mon mal est clair : maintenant je veoy bien, J’ay espousé la douleur que je porte. Tout me court sus, rien ne me reconforte, Tout m’abandonne, et d’elle je n’ay rien, Sinon tousjours quelque nouveau soustien, Qui […] Plus

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  • J’allois seul remaschant mes angoisses passes

    J’allois seul remaschant mes angoisses passes : Voici (Dieux destournez ce triste malencontre !) Sur chemin d’un grand loup l’effroyable rencontre, Qui, vainqueur des brebis de leur chien delaissees, Tirassoit d’un mouton les cuisses despecees, Le grand deuil du berger. Il rechigne et me monstre Les dents rouges de sang, et puis me passe contre, […] Plus

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  • J’ay tant vescu, chetif, en ma langueur

    J’ay tant vescu, chetif, en ma langueur, Qu’or j’ay veu rompre, et suis encor en vie. Mon esperance avant mes yeulx ravie, Contre l’escueil de sa fiere rigueur. Que m’a servy de tant d’ans la longueur ? Elle n’est pas de ma peine assouvie : Elle s’en rit, et n’a point d’aultre envie Que de […] Plus

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  • Jà reluisoit la benoiste journee

    Jà reluisoit la benoiste journee Que la nature au monde te devoit, Quand des thresors qu’elle te reservoit Sa grande clef te feust abandonnee. Tu prins la grace à toy seule ordonnee, Tu pillas tant de beautez qu’elle avoit, Tant qu’elle fiere, a lors qu’elle te veoit, En est par fois elle mesme estonnee. Ta […] Plus

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  • Quand celle j’oy parler qui pare nostre France

    Quand celle j’oy parler qui pare nostre France, Lors son riche propos j’admire en escoutant ; Et puis s’elle se taist, j’admire bien autant La belle majesté de son grave silence. S’elle escrit, s’elle lit, s’elle va, s’elle dance, Or je poise son port, or son maintien constant, Et sa guaye façon ; et voir […] Plus

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