Les Plus Lus

  • Fête du Peuple

    Quel trouble inattendu semble agiter les âmes ? Pourquoi ces cris ? pourquoi tous ces apprêts nouveaux ? Pourquoi ces artisans, ces enfants et ces femmes Ont-ils déserté leurs travaux ? Un désir inquiet se peint sur leur visage ; Est-ce un espoir ? Est-ce un présage ? Oh voyez ! comme ils sont empressés […] Plus

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  • À Gianetta

    Près des ruisseaux, près des cascades, Dans les champs d’oliviers fleuris, Sur les rochers, sous les arcades Dont le temps sape les débris, Sous les murs du vieux monastère. Dans le bois qu’aime le mystère, Sous l’ombre du pin solitaire, Sous le platane aux frais abris ; A l’heure où, sous l’humble chaumière. Le chevrier […] Plus

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  • À Madame ***

    Madame, croyez-moi ; bien qu’une autre patrie Vous ait ravie à ceux qui vous ont tant chérie, Allez, consolez-vous, ne pleurez point ainsi ; Votre corps est là-bas, mais votre âme est ici : C’est la moindre moitié que l’exil nous a prise ; La tige s’est rompue au souffle de la brise ; Mais […] Plus

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  • À Victor Hugo

    D’illusions fantastiques Quel doux esprit t’a bercé ? Qui t’a dit ces airs antiques, Ces contes du temps passé ? Que j’aime quand tu nous chantes Ces complaintes si touchantes, Ces cantiques de la foi, Que m’avait chantés mon père, Et que chanteront, j’espère, Ceux qui viendront après moi. Quand le soir, à la chaumière, […] Plus

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  • À Alfred de Musset

    Oh ! redis-les encor ces paroles dorées ; Rends-nous ces flots si purs qui s’épanchaient sur nous, Rends-nous l’écho lointain de ces hymnes sacrées Que le chrétien ne doit entendre qu’à genoux. Hélas ! qui t’a si jeune enseigné ces mystères Et toutes ces douleurs du pauvre cœur humain ? Quel génie au milieu des […] Plus

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  • À Alfred Tattet

    Alfred, j’ai vu des jours où nous vivions en frères, Servant les mêmes dieux aux autels littéraires : Le ciel n’avait formé qu’une âme pour deux corps ; Beaux jours d’épanchement, d’amour et d’harmonie, Où ma voix à la tienne incessamment unie Allait se perdre au ciel en de divins accords. Qui de nous a […] Plus

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  • À Charles X

    Triste et soudain fracas d’un trône héréditaire, Profond enseignement aux puissants de la terre, Qui vous eût pu prévoir, et dire : Dans trois jours, Cette tige de rois par les siècles blanchie Et ce vaste pouvoir et cette monarchie Auront fui sans espoir et croulé pour toujours ? Et toi qui n’es plus rien […] Plus

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  • Déclaration

    Jeune femme aux yeux noirs, étourdie, inconstante, Entre mille pensers indécise et flottante, Qui veut et ne veut pas, et bientôt ne sait plus Où prendre ni fixer, tes voeux irrésolus, Qui n’aime point le mal et pourtant ne peut faire Un seul pas vers le bien que ton âme préfère, Insouciante, et va livrant […] Plus

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  • La pauvreté

    Hôtes de ce séjour d’angoisse et de souffrance, Où Satan sur le seuil a mis : Plus d’espérance ! Qui vous brisez le front contre ses murs de fer, Et vîntes échanger, dans cette fange immonde, La perpétuité des peines de ce monde Pour l’éternité de l’enfer ! Ô vous, bandits, larrons d’Italie ou d’Espagne, […] Plus

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  • La première passion

    I « Minuit ! ma mère dort : je me suis relevée : Je craignais de laisser ma lettre inachevée ; J’ai voulu me hâter, car peut-être ma main Ne sera-t-elle plus assez forte demain ! Tu connais mon malheur ; je t’ai dit que mon père A voulu me dicter un choix, et qu’il […] Plus

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  • La ressemblance

    Sur tes riches tapis, sur ton divan qui laisse Au milieu des parfums respirer la mollesse, En ce voluptueux séjour, Où loin de tous les yeux, loin des bruits de la terre, Les voiles enlacés semblent, pour un mystère, Eteindre les rayons du jour, Ne t’enorgueillis pas, courtisane rieuse, Si, pour toutes tes soeurs ma […] Plus

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  • Bury

    I Lorsque le jeune Edgard, après bien des années, Au seuil de son château s’en vint heurter un soir, Traversa lentement les cours abandonnées, Et près du vieux foyer voulut enfin s’asseoir, Il vit avec douleur au manoir de ses pères Les créneaux sans soldats et les murs délabrés, Et sentit en marchant se dresser […] Plus

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