Les Plus Lus

  • Quelques louanges nonpareiIles

    Quelques louanges nonpareiIles Qu’ait Apelle encor aujourd’hui, Cet ouvrage plein de merveilles Met Rabel audessus de lui. L’art y surmonte la nature, Et si mon jugement n’est vain, Flore lui conduisait la main Quand il faisait cette peinture. Certes il a privé mes yeux De l’objet qu’ils aiment le mieux, N’y mettant point de marguerite […] Plus

    Lire la suite

  • Caliste, en cet exil …

    Caliste, en cet exil j’ai l’âme si gênée Qu’au tourment que je souffre il n’est rien de pareil : Et ne saurais ouïr ni raison, ni conseil, Tant je suis dépité contre ma destinée. J’ai beau voir commencer et finir la journée, En quelque part des cieux que luise le soleil, Si le plaisir me […] Plus

    Lire la suite

  • Épitaphe de mademoiselle de Conti

    (À mademoiselle de Conti, Marie de Bourbon, Morte douze ou quatorze jours après sa naissance.) 1610. Tu vois, passant, la sépulture D’un chef-d’œuvre si précieux Qu’avoir mille rois pour aïeux Fut le moins de son aventure. Ô quel affront à la nature, Et quelle injustice des cieux, Qu’un moment ait fermé les yeux D’une si […] Plus

    Lire la suite

  • À la Reine Marie de Médicis

    (Sur sa bienvenue en France.) Peuples, qu’on mette sur la tête Tout ce que la terre a de fleurs ; Peuples, que cette belle fête À jamais tarisse nos pleurs : Qu’aux deux bouts du monde se voit Luire le feu de notre joie ; Et soient dans les coupes noyés Les soucis de tous […] Plus

    Lire la suite

  • Pour elle-même

    N’égalons point cette petite, Aux déesses que nous récite L’histoire des siècles passés. Tout cela n’est qu’une chimère : Il faut dire pour dire assez, Elle est belle comme sa mère. Recueil : Ajouter aux favoris 0 Plus

    Lire la suite

  • À madame la princesse Douairière

    xxPour l’inviter à revenir de Provence à Paris. 1605. Quoi donc ! grande princesse, en la terre adorée, Et que même le ciel est contraint d’admirer, Vous avez résolu de nous voir demeurer En une obscurité d’éternelle durée ? La flamme de vos yeux, dont la cour éclairée À vos rares vertus ne peut rien […] Plus

    Lire la suite

  • Pour la vicomtesse d’Auchy

    STANCES. 1608. Laisse-moi, Raison importune, Cesse d’affliger mon repos, En me faisant mal-à-propos Désespérer de ma fortune ; Tu perds temps de me secourir, Puisque je ne veux point guérir. Si l’Amour en tout son empire, Au jugement des beaux esprits, N’a rien qui ne quitte le prix À celle pour qui je soupire, D’où […] Plus

    Lire la suite

  • Le dernier de mes jours est dessus l’horizon

    xxSur l’éloignement prochain de la comtesse de La Roche, ou de la vicomtesse d’Auchy. 1608. Le dernier de mes jours est dessus l’horizon ; Celle dont mes ennuis avaient leur guérison S’en va porter ailleurs ses appas et ses charmes. Je fais ce que je puis, l’en pensant divertir : Mais tout m’est inutile, et […] Plus

    Lire la suite

  • Mes yeux, vous m’êtes superflus

    Chanson pour M. le duc de Bellegarde, amoureux d’une dame de la plus haute condition qui fût en France, et même en Europe. 1616. Mes yeux, vous m’êtes superflus ; Cette beauté qui m’est ravie, Fut seule ma vue et ma vie, Je ne vois plus, ni ne vis plus. Qui me croit absent, il […] Plus

    Lire la suite

  • A monsieur de Fleurance, sur son art d’embellir

    Voyant ma Caliste si belle, Que l’on n’y peut rien désirer, Je ne me pouvais figurer Que ce fût chose naturelle. J’ignorais que ce pouvait être Qui lui colorait ce beau teint, Où l’Aurore même n’atteint Quand elle commence de naître. Mais, Fleurance, ton docte écrit M’ayant fait voir qu’un bel esprit Est la cause […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.