Les Plus Lus

  • Les Alpes ou l’Italie

    Donc reconnaissez-vous au fond de vos abîmes Ce voyageur pensif, Au cœur triste, aux cheveux blanchis comme vos cimes, Au pas lent et tardif ? Jadis de ce vieux bois, où fait une eau limpide, Je sondais l’épaisseur Hardi comme un aiglon, comme un chevreuil rapide, Et gai comme un chasseur. Alpes, vous n’avez point subi […] Plus

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  • Les Tombeaux champêtres

    Dans les airs frémissants j’entends le long murmure De la cloche du soir qui tinte avec lenteur ; Les troupeaux en bêlant errent sur la verdure ; Le berger se retire et livre la nature A la nuit solitaire, à mon penser rêveur Dans l’orient d’azur l’astre des nuits s’avance, Et tout l’air se remplit d’un calme […] Plus

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  • Vers écrits sur un souvenir

    donné par la marquise de Grollier à M. le baron de Humbolt Vous qui vivrez toujours, comment pourrez-vous croire Qu’on vous offre des fleurs si promptes à mourir ? « Présentez, direz-vous, ces filles du Zéphyr A la beauté, mais non pas à la gloire. » Des dons de l’amitié connaissez mieux le prix. Dédaignez moins […] Plus

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  • L’esclave

    Le vigilant derviche à la prière appelle Du haut des minarets teints des feux du couchant. Voici l’heure au lion qui poursuit la gazelle ; Une rose au jardin moi je m’en vais cherchant. Musulmane aux longs yeux, d’un maître que je brave Fille délicieuse, amante des concerts, Est-il un sort plus doux que d’être ton […] Plus

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  • Le départ

    Compagnons, détachez des voûtes du portique Ces dons du voyageur, ce vêtement antique, Que j’avais consacrés aux dieux hospitaliers. Pour affermir mes pas dans la course prochaine, Remettez dans ma main le vieil appui de chêne Qui reposait à mes foyers. Où vais-je aller mourir ? Dans les bois des Florides ? Aux rives du Jourdain, aux […] Plus

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  • La mer

    Des vastes mers tableau philosophique, Tu plais au coeur de chagrins agité : Quand de ton sein par les vents tourmenté, Quand des écueils et des grèves antiques Sortent des bruits, des voix mélancoliques, L’âme attendrie en ses rêves se perd, Et, s’égarant de penser en penser, Comme les flots de murmure en murmure, Elle […] Plus

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  • Le soir au bord de la mer

    Les bois épais, les sirtes mornes, nues, Mêlent leurs bords dans les ombres chenues. En scintillant dans le zénith d’azur, On voit percer l’étoile solitaire : A l’occident, séparé de la terre, L’écueil blanchit sous un horizon pur, Tandis qu’au nord, sur les mers cristallines, Flotte la nue en vapeurs purpurines. D’un carmin vif les monts […] Plus

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  • Charlottembourg

    ou le tombeau de la reine de Prusse Le voyageur. Sous les hauts pins qui protègent ces sources, Gardien, dis-moi quel est ce monument nouveau ? Le gardien. Un jour il deviendra le terme de tes courses : O voyageur ! c’est un tombeau. Le voyageur. Qui repose en ces lieux ? Le gardien. Un objet plein de charmes. […] Plus

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  • Nuit de printemps

    Le ciel est pur, la lune est sans nuage : Déjà la nuit au calice des fleurs Verse la perle et l’ambre de ses pleurs ; Aucun zéphyr n’agite le feuillage. Sous un berceau, tranquillement assis, Où le lilas flotte et pend sur ma tête, Je sens couler mes pensers rafraîchis Dans les parfums que la nature […] Plus

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  • Le Printemps, l’Eté et l’Hiver

    Vallée au nord, onduleuse prairie, Déserts charmants, mon coeur, formé pour vous, Toujours vous cherche en sa mélancolie. A ton aspect, solitude chérie, Je ne sais quoi de profond et de doux Vient s’emparer de mon âme attendrie. Si l’on savait le calme qu’un ruisseau En tous mes sens porte avec son murmure, Ce calme […] Plus

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  • Nous verrons

    Le passé n’est rien dans la vie, Et le présent est moins encor ; C’est à l’avenir qu’on se fie Pour donner joie et trésor. Tout mortel dans ses yeux devance Cet avenir où nous courrons ; Le bonheur est espérance ; On vit, en disant : nous verrons. Mais cet avenir plein de charmes, […] Plus

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  • Clarisse

    Imitation d’un poète écossais. Oui, je me plais, Clarisse, à la saison tardive, Image de cet âge où le temps m’a conduit ; Du vent à tes foyers j’aime la voix plaintive Durant la longue nuit. Philomèle a cherché des climats plus propices ; Progné fuit à son tour : sans en être attristé, Des […] Plus

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