Les Plus Lus

  • La négligence

    La négligence est un défaut Plus dangereux que bien des vices : D’abord sur moins que rien tu glisses ; Puis sur ceci, cela ; bientôt Sur tout, égards, devoirs, sagesse… De chute en chute, la faiblesse Bien bas fait tomber de bien haut ! Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Bon voyage

    Ainsi, déjà lassées De mon toit familier, Ô mes douces pensées, Vous quittez, insensées. L’asile hospitalier ? Ainsi, graines légères, Vous désirez partir, Et, folles passagères, Aux rives étrangères, Fuir avec le zéphyr ? Mes filles, bonne chance ! Et là-bas, puissiez-vous, Dans ce monde où s’élance Déjà votre espérance, Ne pas manquer l’époux ! […] Plus

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  • Dépendance dangereuse

    Ô philtre de la sympathie ! Comme le miel au doux rayon, Mis dans la bouche du lion, Ta douceur nous rend l’énergie, Tu rafraîchis le cœur souffrant ; Mais, si de toi dépend sa vie, L’homme alors ne fait rien de grand. Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • La goutte de rosée

    — « Petite perle cristalline, Tremblante fille du matin, Au bout de la feuille de thym Que fais-tu là sur la colline ? « Avant la fleur, avant l’oiseau, Avant le réveil de l’aurore, Quand le vallon sommeille encore, Que fais-tu là sur le coteau ? — « Ce que je fais sur la colline […] Plus

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  • Le papillon

    I De fleur en fleur, papillon, Et de tige en tige, Beau d’or et de vermillon, Fin d’aigrette et d’aiguillon, Étourdi, voltige ! Dans la corolle, au matin, Comme une épousée Sous ses rideaux de satin, Furtif, d’un baiser lutin, Surprends la rosée. Toi qu’un zéphyr caressant Fit à l’aube éclore, Rêve ailé qui tremble […] Plus

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  • La vie intérieure

    Aux deux extrémités du jour, lorsque la nuit Étend ou retire ses voiles, Quand le rayon douteux qui revient ou s’enfuit Laisse au ciel briller les étoiles, Alors, comme dans l’ombre un vaillant ouvrier S’assied, au labeur faisant trêve, Entre l’heure d’agir et l’heure d’oublier, La Terre se recueille et rêve. — Aux bornes du […] Plus

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  • Sans le savoir

    Sans le vouloir, sans le voir même, D’un cœur éveillant le poème, On peut, hélas ! faire souffrir, Faire vivre et faire mourir Ce cœur qui dans l’ombre nous aime. Tel, dans le sol que l’homme sème, Aux jours d’Avril, le rayon d’or Fait tressaillir, appel suprême, A son insu, le grain qui dort. Ajouter […] Plus

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  • Réflexion tardive

    La nuit s’en va, gare au réveil ! Pour vous je crains, ô Poésies ! Par le jour vous serez saisies : Malheur à la phalène au lever du soleil ! Son rayon t’est mortel, ô phalène élancée ; Pour toi, c’est un tombeau, bien qu’un tombeau vermeil. — « Comment fuir un destin pareil […] Plus

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  • L’épreuve du talent

    Oui, l’Art est grand ! Ses bois sacrés Te sont ouverts ; courage, adepte ! Comme néophyte il t’accepte, Tu peux franchir tous ses degrés. Sa grandeur n’est point dans la pompe ; Il ennoblit chêne et fétu, Et sourit au turlututu Comme au large accent de la trompe. Mais sois prudent, crainte d’affront ; […] Plus

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  • Le nuage grandissant

    Dans le cœur et sur le visage Tout défaut grandit avec l’âge Et devient laideur sans retour ; Le petit point noir de l’enfance, Nuage dans l’adolescence, Assombrit tout le ciel un jour. Contre cette nuit qui s’avance, Pour l’âme est-il une défense ? — Oui ; son rayonnement d’amour. Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Le livre en trois langues

    En Décembre, au concert, souvenir d’agonie ! J’entendis, comment rendre un pareil souvenir ? La douleur ineffable et gronder et gémir : D’un grand maître germain c’était la symphonie. La vie intérieure, avec ses grands déserts, Ses gouffres inconnus, son ciel et ses enfers, Dans l’orchestre pleurait en sanglots d’harmonie. Une nuit d’Août, au ciel, […] Plus

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  • La visite des anges

    LA MÈRE. Canari, Doux chéri, Chante un peu moins fort, Sur ta gaîté fais quelque effort. Mon pauvre enfant, comme il est blême ! Déjà cinq nuits je l’ai veillé, Hélas ! il a peu sommeillé… Mais, que vois-je ? ah ! le bon Dieu m’aime ! Canari, Doux chéri, Chante un peu moins fort, […] Plus

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