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  • Babillarde, qui toujours viens

    Babillarde, qui toujours viens Le sommeil et songe troubler Qui me fait heureux et content, Babillarde aronde, taistoi. Babillarde aronde, veuxtu Que de mes gluaux affutés Je te fasse choir de ton nid ? Babillarde aronde, taistoi. Babillarde aronde, veuxtu Que coupant ton aile et ton bec Je te fasse pis que Térée ? Babillarde […] Plus

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  • Une amoureuse ardeur

    Une amoureuse ardeur, S’elle n’est feinte, Ne chasse point du coeur Soupçon et creinte. Tel est l’état d’Amour ‘ Qui les liesses ‘ Echange tour à tour ‘ Et les tristesses. Plus je suis amoureux, Plus je soupçonne Que ton coeur langoureux Ailleurs s’adonne. J’ay de toy bien souvent Belles paroles, Mais j’écri dans le […] Plus

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  • Or voy-je bien qu’il faut vivre en servage

    Or voyje bien qu’il faut vivre en servage, A dieu ma liberté : Dans les liens de l’amoureux cordage Je demeure arresté. J’ay conoissance De la puissance D’une maistresse, Qu’Amour adresse. Ô combien peut sur nous une beauté ! J’ay veu le temps que l’on me disoit : Garde Amour te punira ; Tu ris […] Plus

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  • Psaume V

    Prete l’oreille à ma complainte, Seigneur Dieu : Veuilles entendre le murmure de ma pensée. Ma clameur ois, comme mon Roi, comme mon Dieu. Si te prierai. De matin doncques ma voix, Sire, tu orras : De matin doncques j’appretrai mon oraison Toute vers toi, d’où regardant ma délivrance j’attendrais : Si tu es Dieu […] Plus

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  • Aubade de May

    Mere d’Amour, Venus la belle, Que n’as tu mis en ta tutelle Du beau may le mois vigoureux ? Si l’avril a pris ton coeur tendre, Au moins ton fils Amour dust prendre Du doux May le temps amoureux. May, qui non seulement devance, Avril en douceur et plaisance, Mais qui seul encore vaut mieux […] Plus

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  • Après les vents, après le triste orage

    Après les vents, après le triste orage, Après l’yver, qui de ravines d’eaux Avoit noyé des boeufs le labourage, Voicy venir les ventelets nouveaux Du beau printemps : desja dedans leur rive Se vont serrer les éclarcis ruisseaux. Mon Dieu, pour moy cette saison n’arrive. Le triste yver dure tousjours pour moy. Si bien Amour […] Plus

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  • Psaume CXXI

    Levavi oculos meos in montes. Sur le haut des monts, çà et là regardant, J’ai levé mes yeux, si secours me viendrait, Mon secours me vient du Seigneur, qui fit les Terres et les cieux. Il ne souffrira le Seigneur, que ton pied Bronche faux marchant. Il ne dormira pas Lui qui est ton garde […] Plus

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  • De Rose

    Ce n’est point la paquerete, La marguerite, le lis, L’oeillet ny la violete, La fleur où mon coeur j’ay mis. J’aime entre les fleurs la rose, Car elle porte le nom D’une qui mon ame a close A toute autre affection. La rose entre les fleurétes Gagne l’honeur et le pris : Parféte entre les […] Plus

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  • Bien, je l’ay dit, je le confesse

    Bien, je l’ay dit, je le confesse, Que nul ne te pourroit aimer Autant que je t’aime, Maistresse, Sçachant mieux qu’autre t’estimer : Car d’autant que je cognoy plus Et tes beautez et tes vertus, D’autant ma Francine je doy Mettre plus grande amour en toy. Un autre moins digne, peut estre, Du premier coup […] Plus

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  • La Rose

    Durant cette saison belle Du renouveau gracieux, Lorsque tout se renouvelle Plein d’amour delicieux, Ny par la peinte prérie, Ny sus la haye fleurie, Ny dans le plus beau jardin, Je ne voy fleur si exquise Que plus qu’elle je ne prise La rose au parfum divin. Mais la blanche ne m’agrée, Blême de morte […] Plus

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  • L’Amour qui me tourmente

    L’Amour qui me tourmente Je trouve si plaisant Que tant plus il s’augmente Moins j’en veux estre exemt : Bien que jamais le somme Ne me ferme les yeux, Plus amour me consomme Moins il m’est ennuyeux. Toute la nuit je veille Sans cligner au sommeil, Remembrant la merveille Qui me tient en éveil, Me […] Plus

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  • Francine a si bonne grace

    Francine a si bonne grace, Elle a si belle la face, Elle a les sourcis tant beaux, Et dessous, deux beaux flambeaux, De qui la clarté seréne Tout heur ou m’oste ou m’améne. La belle n’a rien de fiel, Elle est tout sucre et tout miel, Et l’aleine qu’elle tire Rien que parfuns ne respire. […] Plus

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