Les Plus Lus

  • Il est doux d’écouter …

    Il est doux d’écouter le roseau qui soupire Avec d’autres roseaux dans un riant vallon : Un front pensif se courbe à ces accords que tire Des chênes assemblés le rapide aquilon. Mais, qu’auprès de la voix de l’arbre solitaire, Les roseaux, la chênaie exhalent un vain bruit, Quand sur la triste plaine où descend […] Plus

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  • Dans le jardin taillé …

    Dans le jardin taillé comme une belle dame, Dans ce jardin nous nous aimâmes, sur mon âme ! Ô souvenances, ô regrets de l’heure brève, Souvenances, regrets de l’heur. Ô rêve en rêve Et triste chant dans la bruine et sur la grève. Chant triste et si lent et qui jamais ne s’achève, Lent et […] Plus

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  • Ô ciel aérien inondé de lumière

    Ô ciel aérien inondé de lumière, Des golfes de làbas cercle brillant et pur, Immobile fumée au toit de la chaumière, Noirs cyprès découpés sur un rideau d’azur ; Oliviers du Céphise, harmonieux feuillages Que l’esprit de Sophocle agite avec le vent ; Temples, marbres brisés, qui, malgré tant d’outrages, Seuls gardez dans vos trous […] Plus

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  • Je viens de mal parler de toi …

    Je viens de mal parler de toi, rose superbe ! Si ton éclat est vif, rose, tu sais pourtant, Seule dans le cristal, au milieu de la gerbe, Aussi bien que les yeux rendre le coeur content. Un jour, contre le mur d’une porte gothique (j’errais en ce tempslà dans les pays du nord) Rose, […] Plus

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  • Passe-temps

    Blanc satin neuf, oeuf de couvée fraîche, Neige qui ne fond, Que vos tétins, l’un à l’autre revêche, Si tant clairs ne sont. Chapelets de fine émeraude, ophites, Ambre coscoté, Semblables aux yeux dont soulas me fîtes, Onques n’ont été. Votre crêpe chef le soleil efface, Et votre couleur Fait se dépiter la cerise, et […] Plus

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  • Roses de Damas …

    Roses de Damas, pourpres roses, blanches roses, Où sont vos parfums, vos pétales éclatants ? Où sont vos chansons, vos ailes couleur du temps, Oiseaux miraculeux, oiseaux bleus, oiseaux roses ? Ô neiges d’antan, vos prouesses, capitans ! A jamais abolis les effets et les causes, Et pas d’aurore écrite en les métempsycoses : Baumes […] Plus

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  • Ce n’est pas vers l’azur …

    Ce n’est pas vers l’azur que mon esprit s’envole : Je pense à toi, plateau hanté des chevriers. Aux pétales vermeils, à la blanche corolle, Je préfère le deuil de tes genévriers. Noir plateau, ce qui berce une audace rendue, Ce n’est point le zéphyr sur les flots de la mer, C’est la plainte du […] Plus

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  • De ce tardif avril …

    De ce tardif avril, rameaux, verte lumière, Lorsque vous frissonnez, Je songe aux amoureux, je songe à la poussière Des morts abandonnés. Arbres de la cité, depuis combien d’années Nous nous parlons tout bas ! Depuis combien d’hivers vos dépouilles fanées Se plaignent sous mes pas ! Les Stances Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Ariette

    Tu me lias de tes mains blanches, Tu me lias de tes mains fines, Avec des chaînes de pervenches Et des cordes de capucines. Laisse tes mains blanches, Tes mains fines, M’enchaîner avec des pervenches Et des capucines. Les Syrtes Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Quand pourrai-je, quittant tous les soins inutiles

    Quand pourraije, quittant tous les soins inutiles Et le vulgaire ennui de l’affreuse cité, Me reconnaître enfin, dans les bois, frais asiles, Et sur les calmes bords d’un lac plein de clarté ? Mais plutôt, je voudrais songer sur tes rivages, Mer, de mes premiers jours berceau délicieux ; J’écouterai gémir tes mouettes sauvages, L’écume […] Plus

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  • Choeur

    Hors des cercles que de ton regard tu surplombes, Démon concept, tu t’ériges et tu suspends Les males heures à ta robe, dont les pans Errent au prime ciel comme un vol de colombes. Toi, pour qui sur l’autel fument en hécatombes Les lourds désirs plus cornus que des égipans, Electuaire sûr aux bouches des […] Plus

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