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  • Ô monts justement fiers …

    Ô monts justement fiers de vos pentes arides, Ô bords où j’égarais mes pas, Ô vagues de la mer, berceau des Néréides, Que je fendais d’un jeune bras, J’ai peur de vous revoir, mais c’est une folie : Siedil qu’un coeur comme le mien Soit assouvi jamais de la mélancolie De votre charme aérien ? […] Plus

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  • L’eau qui jaillit …

    L’eau qui jaillit de ce double rocher Remplit ce long bassin d’une onde trépillante ; Les frênes, les ormeaux, où viennent se percher Linottes et serins, Lui font une voûte ondoyante Qui garde mieux qu’un toit De tuiles, lorsque ainsi Sirius pique droit. Viens goûter la fraîcheur de cette onde secrète, Ô chère Enone, jette […] Plus

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  • Soeur de Phébus charmante

    Soeur de Phébus charmante, Qui veilles sur les flots, je pleure et je lamente, Et je me suis meurtri avec mes propres traits. Qu’avaisje à m’enquérir d’Eros, fils de la terre ! Eros, fils de Vénus, me possède à jamais. Guidant ta course solitaire, Lune, tu compatis à mon triste souci. Ô Lune, je le […] Plus

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  • Sur la nappe ouvragée où le festin s’exalte

    Sur la nappe ouvragée où le festin s’exalte, La venaison royale alterne aux fruits des îles ; Dans les chypres et les muscats de Rivesalte, Endormeur des soucis, ô Léthé, tu t’exiles. Mais l’antique hippogriffe au vol jamais fourbu, M’a porté sur son aile à la table des dieux ; Et là, dans la clarté […] Plus

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  • Nevermore

    Le gaz pleure dans la brume, Le gaz pleure, tel un oeil. Ah ! prenons, prenons le deuil De tout cela que nous eûmes. L’averse bat le bitume, Telle la lame l’écueil. Et l’on lève le cercueil De tout cela que nous fûmes. Ô n’allons pas, pauvre soeur, Comme un enfant qui s’entête, Dans l’horreur […] Plus

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  • Les roses que j’aimais …

    Les roses que j’aimais s’effeuillent chaque jour ; Toute saison n’est pas aux blondes pousses neuves ; Le zéphyr a soufflé trop longtemps ; c’est le tour Du cruel aquilon qui condense les fleuves. Vous fautil, allégresse, enfler ainsi la voix, Et ne savezvous point que c’est grande folie, Quand vous venez sans cause agacer […] Plus

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  • Un troupeau …

    Un troupeau gracieux de jeunes courtisanes S’ébat et rit dans la forêt de mon âme. Un bûcheron taciturne et fou frappe De sa cognée dans la forêt de mon âme. Mais n’aije pas fait chanter sous mes doigts (Bûcheron, frappe !) la lyre torse trois fois ? (Bûcheron, frappe !) n’estelle pas, mon âme, Comme […] Plus

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  • Autrefois je tirais …

    Autrefois je tirais de mes flûtes légères Des fredons variés qui plaisaient aux bergères Et rendaient attentifs celui qui dans la mer Jette ses lourds filets et celui qui en l’air Dresse un piège invisible et ceux qui d’aiguillons Poussent parmi les champs les boeufs creusesillons. Priape même, alors, sur le seuil d’un verger, En […] Plus

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  • Ses mains qu’elle tend …

    Ses mains qu’elle tend comme pour des théurgies, Ses deux mains pâles, ses mains aux bagues barbares ; Et toi son cou qui pour la fête tu te pares ! Ses lèvres rouges à la clarté des bougies ; Et ses cheveux, et ses prunelles élargies Lourdes de torpeur comme l’air autour des mares ; […] Plus

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  • Quand reviendra l’automne avec les feuilles mortes

    Quand reviendra l’automne avec les feuilles mortes Qui couvriront l’étang du moulin ruiné, Quand le vent remplira le trou béant des portes Et l’inutile espace où la meule a tourné, Je veux aller encor m’asseoir sur cette borne, Contre le mur tissé d’un vieux lierre vermeil, Et regarder longtemps dans l’eau glacée et morne S’éteindre […] Plus

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