Les Plus Lus

  • Comme le marinier, que le cruel orage

    Sonnet XXXIV. Comme le marinier, que le cruel orage A longtemps agité dessus la haute mer, Ayant finalement à force de ramer Garanti son vaisseau du danger du naufrage, Regarde sur le port, sans plus craindre la rage Des vagues ni des vents, les ondes écumer ; Et quelqu’autre bien loin, au danger d’abîmer, En […] Plus

    Lire la suite

  • Gordes, j’ai en horreur un vieillard vicieux

    Sonnet LXXIII. Gordes, j’ai en horreur un vieillard vicieux Qui l’aveugle appétit de la jeunesse imite, Et là froid par les ans de soi-même s’incite À vivre délicat en repos otieux. Mais je ne crains rien tant qu’un jeune ambitieux Qui pour se faire grand contrefait de l’ermite, Et voilant sa trahison d’un masque d’hypocrite, […] Plus

    Lire la suite

  • Je fus jadis Hercule, or Pasquin je me nomme

    Sonnet CVIII. Je fus jadis Hercule, or Pasquin je me nomme, Pasquin fable du peuple, et qui fais toutefois Le même office encor que j’ai fait autrefois, Vu qu’ores par mes vers tant de monstres j’assomme. Aussi mon vrai métier, c’est de n’épargner homme, Mais les vices chanter d’une publique voix : Et si ne […] Plus

    Lire la suite

  • Je ne commis jamais fraude ni maléfice

    Sonnet XLIII. Je ne commis jamais fraude ni maléfice, Je ne doutai jamais des points de notre foi, Je n’ai point violé l’ordonnance du roi, Et n’ai point éprouvé la rigueur de justice : J’ai fait à mon seigneur fidèlement service, Je fais pour mes amis ce que je puis et dois, Et crois que […] Plus

    Lire la suite

  • Maintenant je pardonne à la douce fureur

    Sonnet XIII. Maintenant je pardonne à la douce fureur Qui m’a fait consumer le meilleur de mon âge, Sans tirer autre fruit de mon ingrat ouvrage Que le vain passe-temps d’une si longue erreur. Maintenant je pardonne à ce plaisant labeur, Puisque seul il endort le souci qui m’outrage, Et puisque seul il fait qu’au […] Plus

    Lire la suite

  • Qui est ami du cœur est ami de la bourse

    Sonnet LXI. Qui est ami du cœur est ami de la bourse, Ce dira quelque honnête et hardi demandeur, Qui de l’argent d’autrui libéral dépendeur Lui-même à l’hôpital s’en va toute la course. Mais songe là-dessus qu’il n’est si vive source Qu’on ne puisse épuiser, ni si riche prêteur Qui ne puisse à la fin […] Plus

    Lire la suite

  • Si l’importunité d’un créditeur me fâche

    Sonnet XIV. Si l’importunité d’un créditeur me fâche, Les vers m’ôtent l’ennui du fâcheux créditeur : Et si je suis fâché d’un fâcheux serviteur, Dessus les vers, Boucher, soudain je me défâche. Si quelqu’un dessus moi sa colère délâche, Sur les vers je vomis le venin de mon cœur : Et si mon faible esprit […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.