Les Plus Lus

  • Lendemain

    Hé bien ! j’ai triomphé, l’on m’a fort applaudie, J’ai su rire, chanter, jouer la comédie, Être jeune une fois et répondre à chacun, Sur son salut banal, un autre lieu commun. L’éclair à la prunelle et le rose à la joue, Hé bien ! c’est vrai, j’ai fait tout cela, je l’avoue. Et cependant, […] Plus

    Lire la suite

  • Enfantines

    I « Elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. » I Corinthiens, XIII, 7. La grand’mère s’était assise, avait tiré Le saint livre du vieil étui tout déchiré, Avait pris dans saint Paul à la première Épître Dite « aux Corinthiens » le treizième chapitre, Avait placé le livre ouvert […] Plus

    Lire la suite

  • Prière

    Aimer, c’est la moitié de croire. Victor Hugo Les rideaux sont baissés & la porte est fermée : Un seul rayon perdu glisse furtivement, Et vient illuminer l’atmosphère embaumée. Là, dans son grand fauteuil la mère simplement, Tenant sur ses genoux la Bible de famille, Explique à ses enfants le Nouveau Testament. Son jouet dans […] Plus

    Lire la suite

  • Il sera grand et fort

    Oh! vous aurez trop dit au pauvre petit ange… VICTOR HUGO « Il sera grand et fort, il est déjà si tendre ! Dans ses yeux si profonds le regard est si doux ! Je vois son cœur s’ouvrir et son esprit s’étendre, Car ce petit enfant c’est mon fils, voyez-vous. O mon trésor, ce […] Plus

    Lire la suite

  • Villanelle

    Et tant que nous vivrons, nous aurons tous les deux. Alfred de Musset. O les charmants nuages roses, Les jolis prés verts tout mouillés ! Après les vilains mois moroses, Les petits oiseaux réveillés S’envolent aux champs dépouillés. Tout là-haut ce n’est que bruits d’ailes, Rendez-vous, murmures, chansons ; Aux toits courent les hirondelles, Tandis […] Plus

    Lire la suite

  • Berceuse

    Penchée, elle écoutait dormir l’enfant vermeil. Victor Hugo. C’est le matin, l’enfant, la paupière mi-close, Sur le sein maternel paisiblement repose. « — Chut ! » disait-elle avec un doux air inquiet, « Tout à l’heure il rêvait sans doute, il souriat « Même en dormant, & moi, quoique ce soit étrange « Et bien […] Plus

    Lire la suite

  • Automnales

    Doux vents d’automne, attiédissez l’amie! SAINTE-BEUVE I. Voici les vents du sud qui font tomber les fruits Et s’entr’ouvrir parfois les âmes plus aimées. Ils passent sur mon front en ondes parfumées, Hérauts des souvenirs et des espoirs détruits. Chaque feuille qui vole aux désirs éconduits Me ramène. J’entends bruire les ramées Comme les mille […] Plus

    Lire la suite

  • Dédicace

    A MA GRANDMÈRE Quand tu m’as demandé ce livre des Stoïques, O mère qui n’es plus, tes lèvres héroïques Retenaient le soupir par l’agonie étreint ; Mourante, et cependant presque debout encore, Le regard éclairé de la splendide aurore Qui luit au ciel pour nous lorsqu’ici tout s’éteint, Tu t’élevais déjà vers le monde invisible […] Plus

    Lire la suite

  • Crépuscule

    Je ne puis résister à la mélancolie De la feuille qui tombe et du jour qui s’en va ; A ce moment, en moi quelque chose se plie, Quelque chose de fier qui souffrit et rêva. Cette feuille qui tombe et qu’à jamais oublie L’arbre, auquel tout à l’heure un souffle l’enleva, Ce jour déjà […] Plus

    Lire la suite

  • Au Large

    Lest de l’âme, pesant bagage, Trésors misérables et chers, Sombrez. …… Théophile Gautier. Aux pays des autres étoiles, Aux lointains pays fabuleux, Le vaisseau sous ses blanches voiles Nage au gré des flots onduleux. Le ciel et l’Océan s’unissent Au bord de l’horizon enfui ; Les lourdes vagues s’aplanissent Avec un long soupir d’ennui. Dans […] Plus

    Lire la suite

  • Immortalité

    C’était au lieu d’un chêne une forêt nouvelle. VICTOR DE LAPRADE Le chêne dans sa chute écrase le roseau, Le torrent dans sa course entraîne l’herbe folle ; Le passé prend la vie, et le vent la parole, La mort prend tout : l’espoir et le nid et l’oiseau. L’astre s’éteint, la voix expire sur […] Plus

    Lire la suite

  • En passant en chemin de fer

    Discrets, furtifs et solitaires, Où menez-vous, petits chemins ? Vous qu’on voit, pleins de frais mystères, Vous cachant aux regards humains. Où menez-vous, petits chemins Tapissés de fleurs et de mousse ? Vous cachant aux regards humains, Que votre ombre doit être douce ! Tapissés de fleurs et de mousse, Abrités du froid et du […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.