Les Plus Lus

  • Illusions

    Souvent je m’élançais dans ces champs sans limite, Où l’homme croit trouver le réel qu’il imite, Dans des songes heureux qui, par l’espoir conçus, Brillent sur nos beaux jours, puis s’éteignent déçus ; J’avais édifié le monument fragile D’un terrestre bonheur, qu’on bâtit sur l’argile ; Que de félicité mon cœur s’était promis ! Mes […] Plus

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  • Je désire toujours

    Avoir toujours gardé la candeur pour symbole, Croire à tout sentiment noble et pur, et souffrir ; Mendier un espoir comme un pauvre une obole, Le recevoir parfois, et longtemps s’en nourrir ! Puis, lorsqu’on y croyait, dans ce monde frivole Ne pas trouver un cœur qui se laisse attendrir ! Sans fixer le bonheur […] Plus

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  • Une matinée

    Une heure douce est rare ; il nous la faut compter Lorsque sur notre vie elle vient s’arrêter ; Ce matin, près de vous, cette heure m’est venue Le soleil se baignait dans une blanche nue, Et du jardin claustral où nous étions assis Ses rayons onduleux doraient les murs noircis ; Les vieux arbres, […] Plus

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  • Le malheur

    Le malheur m’a jeté son souffle desséchant : De mes doux sentiments la source s’est tarie, Et mon âme incomprise avant l’heure flétrie, En perdant tout espoir perd tout penser touchant, Mes yeux n’ont plus de pleurs, ma voix n’a plus de chant, Mon cœur désenchanté n’a plus de rêverie ; Pour tout ce que […] Plus

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  • Liane

    Jeune levrette, au poil d’ébène, Au flanc mince, au col assoupli, Ton dos, où ma main se promène, A l’éclat de l’acier poli. Tu dresses tes noires oreilles Comme deux ailes de corbeau ; Tes dents d’ivoire sont pareilles A la blanche écume de l’eau. Ton œil, quand sur sa proie il plane. Brille comme […] Plus

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  • La promenade

    Oh ! ne me conduis plus dans ces fêtes frivoles Où les rêves du cœur ne sauraient se fixer ; Où de la vanité les brillantes idoles Obtiennent des succès qu’un jour doit effacer : Dis-moi, pourquoi veux-tu qua ce monde j’étale Les rêves de bonheur que je forme en secret, Désirs mystérieux d’une âme […] Plus

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  • L’imprudence

    Enfants, ne jouez pas si près de la rivière ; Pour vous mirer dans l’eau n’inclinez pas vos fronts, Votre pied imprudent peut glisser sur la pierre ; Vous êtes tout petits et les flots sont profonds ! Mais vous n’écoutez pas ma voix qui vous appelle ; Aux poissons effrayés vous lancez des cailloux, […] Plus

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  • Souviens-toi de moi

    Pars, puisque la gloire t’appelle ! Mais lorsque tu t’enivres d’elle, Oh ! du moins, souviens-toi de moi ! Quand la louange autour de toi Se répand douce à ton oreille, Ah ! que mon image s’éveille Dans ton cœur, souviens-toi de moi ! D’autres femmes te seront chères. D’autres bras pourront t’enlacer, Et tous […] Plus

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  • Chant de consolation

    Oh ! souffrir et pleurer, c’est ce qui régénère : L’homme n’est vraiment grand qu’alors qu’il a gémi ; Quelque soit ton malheur, mon âme le vénère ; Pour moi, l’infortuné fut toujours un ami. Si j’avais une voix de séraphin, pareille A celle qui de Job adoucissait les maux, Sur ta couche de deuil, […] Plus

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  • Pétrarque

    Ce torrent, qui bondit, et jette Son écume de neige et d’or, Etait l’emblème du poète, Quand sa muse prenait l’essor. A ces bords sa gloire s’allie ; Son ombre, est le Dieu de ces eaux : Mais, le chantre de l’Italie N’éveillera plus ces échos ! Quand, sur cette onde diaphane, Se reflètent les […] Plus

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  • Jalousie

    Jeunes femmes, parfois, quand je vais me mêler A vos jeux… si je sens mon âme se troubler, Si soudain sur mon front une ride se creuse, Si ma pensée empreint sa trace douloureuse Sur mes traits, que l’on voit se couvrir de pâleur, Ce n’est point jalousie, ô femmes ! c’est douleur ! Du […] Plus

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  • L’hymen

    Ne rêves-tu jamais à ces heures d’extase Qui précèdent l’hymen de deux jeunes époux ? Quand l’amour, de leur cœur, comme ronde d’un vase, Déborde en sentiments mystérieux et doux ! Dis, n’est-ce rien pour toi qu’une vierge qui pleure En recevant l’aveu d’un amour désiré ? Qu’un front pur qui rougit, si ta lèvre […] Plus

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