Les Plus Lus

  • Be thy grave ever green

    obert Walsh. Paix et repos à toi ! Paix au front qui se pose Au morne et noir chevet des tombeaux éplorés. Paix et visions d’or, doux sommeil, rêve rose À tes mânes sacrés ! Au cœur du bon ami, que nul ver ne se cache ! Que nul impur limon ne macule le lys […] Plus

    Lire la suite

  • Les corbeaux

    Les noirs corbeaux au noir plumage, Que chassa le vent automnal, Revenus de leur long voyage, Croassent dans le ciel vernal. Les taillis, les buissons moroses Attendent leurs joyeux oiseaux : Mais, au lieu des gais virtuoses, Arrivent premiers les corbeaux. Pour charmer le bois qui s’ennuie, Ces dilettantes sans rival, Ce soir, par la […] Plus

    Lire la suite

  • Épithalame

    À M. et Mme Alide Lacerte. Quand on s’aime on se marie : Il prend fin, l’enchantement D’une vague rêverie. Quand on s’aime on se marie : La vie à deux, c’est charmant. Longtemps on hésite, on n’ose ; La voix, les lèvres, les yeux, Malgré soi disent la chose. Longtemps on hésite, on n’ose. […] Plus

    Lire la suite

  • Claire fontaine

    Claire fontaine où rossignole Un rossignol jamais lassé, N’estu pas le charmant symbole D’un cher passé ? Source de fraîche mélodie, Qui fait fleurir, sous nos frimas, Ce rosier blanc de Normandie, Qui ne meurt pas ! À ce bouton de rose blanche, L’hiver ne fut jamais fatal, Non plus qu’au chêne qui se penche […] Plus

    Lire la suite

  • La maison solitaire

    Seule, en un coin de terre où plane la tristesse Et le mélancolique et vague ennui des soirs, La vieille maison blanche, aux grands contrevents noirs, Pleure-t-elle ses gens, son hôte, son hôtesse ? Avec sa porte close et ses carreaux en deuil Qui ne semblent, au loin, qu’un vaporeux décalque, La maison blanche et […] Plus

    Lire la suite

  • Grand deuil

    Dans le clair-obscur de la pièce close, Où brûle une cire au reflet tremblant, Rigide, et grandi par la mort, repose Le corps d’un enfant habillé de blanc. Sous la mousseline, on voit les mains jointes, La mate blancheur des doigts ivoirins, Les cheveux pleins d’ombre et les tempes ointes Qu’auréole un flot de rayons […] Plus

    Lire la suite

  • Notre terre

    Terre, dont les âpres rivages Et les promontoires géants Refoulent les vagues sauvages Que soulèvent deux océans ; Terre qui, chaque avril, émerges, Toute radieuse, à travers La cendre de tes forêts vierges Et la neige de tes hivers ; Terre richement variée De verdure et de floraisons, Que le Seigneur a mariée Au Soleil […] Plus

    Lire la suite

  • France

    Oui, mon pays est encor France : La fougue, la verve, l’accent, L’âme, l’esprit, le coeur, le sang, Tout nous en donne l’assurance : La France reste toujours France. Aujourd’hui, tout comme naguères, Ne sommesnous pas, trait pour trait, Le vrai profil, le vif portrait Du Normand, père de nos pères ? Français, vous êtes […] Plus

    Lire la suite

  • Québec

    Comme un factionnaire immobile au port d’arme, Dans ces murs où l’on croit ouïr se prolonger Le grave écho lointain d’un qui vive d’alarme, À ses gloires Québec semble encore songer. L’humble paix pastorale a replié son aile Sur l’âpre terre où gît le sombre camp des morts : Du bugle ensanglanté, la plaine solennelle […] Plus

    Lire la suite

  • Lumière

    Perdu dans les brouillards du sophisme et du doute, Le monde, dans un noir tournoîment emporté, S’effarait, quand soudain retentit sur la route La voix de l’immanente infaillibilité. Et l’on vit, aveuglant les fils de Zoroastre, Perçant l’ombre où la haine occulte écume encor, Brillante des clartés que verse un lever d’astre, Resplendir la tiare […] Plus

    Lire la suite

  • Fleurs d’hiver

    Au poète qui m’applaudit. Ton applaudissement, divin poète, inspire L’humble songeur dont l’âme impétueuse aspire Au lyrisme infini des cieux. Il m’exalte déjà, ce bravo qui m’honore. Ma strophe bat de l’aile et s’élance, sonore ; Son vol est plus harmonieux. Avais-je quelque droit à ta brillante estime ? Que t’offrir, en retour de cet […] Plus

    Lire la suite

  • La muse

    Bluet aux regards d’améthyste, Bluet aux yeux de ciel, dis-nous Ce qui te fait être si triste ? – J’ai vu ses yeux, j’en suis jaloux. Et toi, simple églantine rose, Payse aux lèvres de carmin, Pourquoi sembles-tu si morose ? – Je suis jalouse de son teint. Toi, beau lys, qu’en dis-tu ? – […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.