Les Plus Lus

  • Sur Homère

    Quand, la dernière fois, dans le sacré vallon, La troupe des neuf sœurs, par l’ordre d’Apollon, Lut l’Iliade et l’Odyssée ; Chacune à le louer se montrant empressée : Apprenez un secret qu’ignore l’univers, Leur […] Plus

  • Vers pour mon père

    (Vers pour mettre en bas du portrait de son père.) Ce greffier doux et pacifique De ses enfants au sang critique N’eut point le talent redouté : Mais, fameux par sa probité, Reste de l’or […] Plus

  • À M. L’abbé Des Roches

    (Sur les inconvénients des procès.) À quoi bon réveiller mes muses endormies, Pour tracer aux auteurs des règles ennemies ? Penses-tu qu’aucun d’eux veuille subir mes lois, Ni suivre une raison qui parle par ma […] Plus

  • À M. De Lamoignon

    Les plaisirs de la campagne. Oui, Lamoignon, je fuis les chagrins de la ville, Et contre eux la campagne est mon unique asile. Du lieu qui m’y retient veux-tu voir le tableau ? C’est un […] Plus

  • À M. de Molière

    Rare et fameux esprit, dont la fertile veine Ignore en écrivant le travail et la peine ; Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts, Et qui sais à quel coin se marquent les bons […] Plus

  • Au Roi (II)

    Grand roi, cesse de vaincre, ou je cesse d’écrire. Tu sais bien que mon style est né pour la satire ; Mais mon esprit, contraint de la désavouer, Sous ton règne étonnant ne veut plus […] Plus

  • À M. De Guilleragues

    De la connaissance de soi-même. Esprit né pour la cour, et maître en l’art de plaire, Guilleragues, qui sais et parler et te taire, Apprends-moi si je dois ou me taire ou parler. Faut-il dans […] Plus

  • Le bûcheron et la mort

    Le dos chargé de bois, et le corps tout en eau, Un pauvre bûcheron, dans l’extrême vieillesse, Marchait en haletant de peine et de détresse. Enfin, las de souffrir, jetant là son fardeau, Plutôt que […] Plus