Les Plus Lus

  • A M. l’abbé Le Vayer

    D’où vient, cher Le Vayer, que l’homme le moins sage Croit toujours seul avoir la sagesse en partage, Et qu’il n’est point de fou, qui, par belles raisons, Ne loge son voisin aux PetitesMaisons ? Un pédant enivré de sa vaine science, Tout hérissé de grec, tout bouffi d’arrogance, Et qui, de mille auteurs retenus […] Plus

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  • Vers pour mon père

    (Vers pour mettre en bas du portrait de son père.) Ce greffier doux et pacifique De ses enfants au sang critique N’eut point le talent redouté : Mais, fameux par sa probité, Reste de l’or du siècle antique, Sa conduite, dans le palais Partout pour exemple citée, Mieux que leur plume si vantée Fit la […] Plus

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  • Vers pour Mademoiselle Lamoignon

    (Vers pour mettre en bas du portait de Mlle de Lamoignon.) Aux sublimes vertus nourrie en sa famille, Cette admirable et sainte fille En tous lieux signala son humble piété ; Jusqu’aux climats où naît et finit la clarté, Fit ressentir l’effet de ses soins secourables ; Et, jour et nuit pour Dieu pleine d’activité, […] Plus

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  • A M. de Molière

    Rare et fameux esprit, dont la fertile veine Ignore en écrivant le travail et la peine ; Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts, Et qui sais à quel coin se marquent les bons vers : Dans les combats d’esprit savant maître d’escrime, Enseignemoi, Molière, où tu trouves la rime. On dirait quand tu […] Plus

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  • À M. L’abbé Des Roches

    (Sur les inconvénients des procès.) À quoi bon réveiller mes muses endormies, Pour tracer aux auteurs des règles ennemies ? Penses-tu qu’aucun d’eux veuille subir mes lois, Ni suivre une raison qui parle par ma voix ? O le plaisant docteur, qui, sur les pas d’Horace, Vient prêcher, diront-ils, la réforme au Parnasse. Nos écrits […] Plus

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  • À M. L’abbé Le Vayer

    (Sur les folies humaines.) D’où vient, cher Le Vayer, que l’homme le moins sage Croit toujours seul avoir la sagesse en partage, Et qu’il n’est point de fou, qui, par belles raisons, Ne loge son voisin aux Petites-Maisons ? Un pédant enivré de sa vaine science, Tout hérissé de grec, tout bouffi d’arrogance, Et qui, […] Plus

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  • Tout doit tendre au bon sens…

    Tout doit tendre au bon sens : mais, pour y parvenir, Le chemin est glissant et pénible à tenir ; Pour peu qu’on s’en écarte, aussitôt l’on se noie. La raison pour marcher n’a souvent qu’une voie. Un auteur quelquefois trop plein de son objet Jamais sans l’épuiser n’abandonne un sujet. S’il rencontre un palais, […] Plus

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  • L’art poétique (Chant II)

    Telle qu’une bergère, au plus beau jour de fête, De superbes rubis ne charge point sa tête, Et, sans mêler à l’or l’éclat des diamants, Cueille en un champ voisin ses plus beaux ornements Telle, aimable en son air, mais humble dans son style, Doit éclater sans pompe une élégante Idylle. Son tour, simple et […] Plus

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  • Épitaphe

    (Épitaphe de la mère de l’auteur.) Épouse d’un mari doux, simple, officieux, Par la même douceur je sus plaire à ses yeux : Nous ne sûmes jamais ni railler ni médire. Passant, ne t’enquiers point si de cette bonté Tous mes enfants ont hérité ; Lis seulement ces vers, et garde-toi d’écrire. Ajouter aux favoris […] Plus

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  • A M. le marquis de Dangeau

    La noblesse, Dangeau, n’est pas une chimère, Quand, sous l’étroite loi d’une vertu sévère, Un homme issu d’un sang fécond en demidieux, Suit, comme toi, la trace où marchaient ses aïeux. ais je ne puis souffrir qu’un fat, dont la mollesse N’a rien pour s’appuyer qu’une vaine noblesse, Se pare insolemment du mérite d’autrui, Et […] Plus

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  • A M. Racine

    Que tu sais bien, Racine, à l’aide d’un acteur, Emouvoir, étonner, ravir un spectateur ! Jamais Iphigénie en Aulide immolée N’a coûté tant de pleurs à la Grèce assemblée, Que dans l’heureux spectacle à nos yeux étalé En a fait sous son nom verser la Champmeslé. Ne crois pas toutefois, par tes savants ouvrages, Entraînant […] Plus

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  • A M. l’abbé Des Roches

    A quoi bon réveiller mes muses endormies, Pour tracer aux auteurs des règles ennemies ? Pensestu qu’aucun d’eux veuille subir mes lois, Ni suivre une raison qui parle par ma voix ? O le plaisant docteur, qui, sur les pas d’Horace, Vient prêcher, dirontils, la réforme au Parnasse. Nos écrits sont mauvais ; les siens […] Plus

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