Les Plus Lus

  • À M. L’abbé Renaudot

    (Sur l’amour de Dieu.) Docte abbé, tu dis vrai ; l’homme, au crime attaché, En vain, sans aimer Dieu, croit sortir du péché. Toutefois, n’en déplaise aux transports frénétiques Du fougueux moine auteur des troubles germaniques, Des tourments de l’enfer la salutaire peur N’est pas toujours l’effet d’une noire vapeur Qui, de remords sans fruit […] Plus

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  • À mon jardinier

    Laborieux valet du plus commode maître Qui pour te rendre heureux icibas pouvait naître, Antoine, gouverneur de mon jardin d’Auteuil, Qui diriges chez moi l’if et le chèvrefeuil, Et sur mes espaliers, industrieux génie, Sais si bien exercer l’art de La Quintinie ; Ô ! que de mon esprit triste et mal ordonné, Ainsi que […] Plus

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  • À M. Le marquis de Seignelay

    Rien n’est plus beau que le vrai. Dangereux ennemi de tout mauvais flatteur, Seignelay, c’est en vain qu’un ridicule auteur, Prêt à porter ton nom de l’Èbre jusqu’au Gange, Croit te prendre aux filets d’une sotte louange. Aussitôt ton esprit, prompt à se révolter, S’échappe, et rompt le piège où l’on veut l’arrêter. Il n’en […] Plus

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  • À Madame la présidente De Lamoignon

    (Sur le portrait du P. Bourdaloue qu’elle lui envoya.) Du plus grand orateur dont la chaire se vante, M’envoyer le portrait, illustre présidente, C’est me faire un présent qui vaut mille présents. J’ai connu Bourdaloue ; et dès mes jeunes ans Je fis de ses sermons mes plus chères délices. Mais lui, de son côté, […] Plus

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