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  • Elle pleurait, toute pâle de crainte

    Elle pleurait, toute pâle de crainte, Lors que la Mort sa moitié menaçait, Et tellement l’air de cris remplissait Que la Mort même à pleurer eut contrainte. Hélas ! mon Dieu, que sa grâce était sainte ! Que beau son teint, qui les lys effaçait ! Le trait d’Amour cependant me blessait, Et dans mon […] Plus

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  • Blessé d’une plaie inhumaine

    Blessé d’une plaie inhumaine, Loin de tout espoir de secours, Je m’avance à ma mort prochaine, Plus chargé d’ennuis que de jours. Celle qui me brûle en sa glace, Mon doux fiel, mon mal et mon bien, Voyant ma mort peinte en ma face, Feint hélas ! n’y connaître rien. Comme un roc à l’onde […] Plus

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  • Je l’aimais par dessein la connaissant volage

    Je l’aimais par dessein la connaissant volage, Pour retirer mon coeur d’un lien fort dangereux, Aussi que je voulais n’être plus amoureux En lieu que le profit n’avançât le dommage. Je durais quatre mois avec grand avantage, Goûtant tous les plaisirs d’un amant bienheureux, Mais en ces plus beaux jours, ô destins rigoureux, Le devoir […] Plus

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  • De mes ans la fleur se déteint

    De mes ans la fleur se déteint, J’ai l’oeil cave et pâle le teint, Ma prunelle est toute éblouie, De grisblanc ma tête se peint, Et n’ai plus si bonne l’ouïe. Ma vigueur peu à peu se fond, Maint sillon replisse mon front, Le sang ne bout plus dans mes veines, Comme un trait mes […] Plus

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  • Si la foi plus certaine en une âme non feinte

    Si la foi plus certaine en une âme non feinte, Un honnête désir, un doux languissement, Une erreur variable et sentir vivement, Avec peur d’en guérir, une profonde atteinte ; Si voir une pensée au front toute dépeinte, Une voix empêchée, un morne étonnement, De honte ou de frayeur naissant soudainement, Une pâle couleur de […] Plus

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  • Nuict, mere des soucis, cruelle aux affligez

    Nuict, mere des soucis, cruelle aux affligez, Qui fait que la douleur plus poignante est sentie, Pource que l’ame alors n’estant point divertie, Se donne toute en proie aux pensers enragez. Autrefois mes travaux tu rendois soulagez, Et ma jeune fureur sous ton ombre amortie ; Mais, hélas ! ta faveur s’est de moy departie, […] Plus

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  • Vos yeux, belle Diane, ont autant de puissance

    Vos yeux, belle Diane, ont autant de puissance Qu’une arquebuse à roue, et vos sourcils voûtés, Ce sont deux arcs turquois, qui rendent surmontés Les coeurs qui pensent plus faire de résistance, Votre front c’est le marbre, où l’archer qui m’offense Aiguise à mon malheur ses traits de tous côtés, Votre chaste estomac, le séjour […] Plus

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  • Autour des corps, qu’une mort avancée

    Autour des corps, qu’une mort avancée Par violance a privez d’un beau jour, Les ombres vont, et font maint et maint tour, Aimans encor leur dépoüille laissée. Au lieu cruel, où j’eu l’ame blessée Et fu meurtri par les flèches d’Amour, J’erre, je tourne et retourne à l’entour, Ombre maudite, errante et dechassée. Legers esprits, […] Plus

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