Les Plus Lus

  • Je ne refuse point qu’en si belle jeunesse

    Je ne refuse point qu’en si belle jeunesse De mille et mille amants vous soyez la maîtresse, Que vous n’aimiez partout, et que, sans perdre temps, Des plus douces faveurs ne les rendiez contents : La beauté florissante est trop soudain séchée Pour s’en ôter l’usage, et la tenir cachée. Mais je crève de rage […] Plus

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  • Ma nef passe au destroit d’une mer courroucée

    Ma nef passe au destroit d’une mer couroucée, Toute comble d’oubly, l’hiver à la minuict ; Un aveugle, un enfant, sans soucy la conduit, Desireux de la voir sous les eaux renversée. Elle a pour chaque rame une longue pensée Coupant, au lieu de l’eau, l’espérance qui fuit ; Les vents de mes soupirs, effroyables […] Plus

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  • Pourquoi si follement croyez-vous à un verre

    Pourquoi si follement croyezvous à un verre, Voulant voir les beautés que vous avez des cieux ? Mirezvous dessus moi pour les connaître mieux, Et voyez de quels traits votre bel oeil m’enferre. Un vieux chêne ou un pin renversés contre terre Montrent combien le vent est grand et furieux, Aussi vous connaîtrez le pouvoir […] Plus

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  • Sur les abysmes creux des fondements poser

    Sur les abymes creux des fondements poser De la terre pesante, immobile et féconde, Semer d’astres le Ciel, d’un mot créer le monde, La mer, les vents, la foudre à son gré maîtriser. De contrariétez tant d’accords composer, La matière difforme orner de forme ronde, Et par ta prévoyance en merveilles profonde, Voir tout, conduire […] Plus

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  • Si la loi des amours saintement nous assemble

    Si la loi des amours saintement nous assemble, Avec un seul esprit nous faisant respirer, L’outrage du malheur se peutil endurer, Qui si cruellement nous arrache d’ensemble ? Je ne vous vois jamais, mon coeur, que je ne tremble, Appréhendant l’effort qui nous doit séparer : Et n’ose bien souvent vos regards désirer, Tant l’éclipse […] Plus

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  • Un ivoire vivant, une neige animée

    Un ivoire vivant, une neige animée, Fait que mon oeil ravi ne s’en peut retirer. Ô main victorieuse, apprise à bien tirer, Que tu m’as de beaux traits la poitrine entamée ! Aux célestes beautés mon âme accoutumée Ne trouve objet que toi qui la puisse attirer, Et croit qu’elle te peut sans offense adorer, […] Plus

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