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  • Marie, baisez-moi ; non, ne me baisez pas

    Marie, baisezmoi ; non, ne me baisez pas, Mais tirezmoi le coeur de votre douce haleine ; Non, ne le tirez pas, mais hors de chaque veine Sucezmoi toute l’âme éparse entre vos bras ; Non, ne la sucez pas ; car après le trépas Que seraisje sinon une semblance vaine, Sans corps, dessus la […] Plus

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  • Pour être en vain tes beaux soleils aimant

    Pour être en vain tes beaux soleils aimant, Non pour ravir leur divine étincelle, Contre le roc de ta rigueur cruelle Amour m’attache à mille clous d’aimant. En lieu d’un aigle, un soin cruellement, Souillant sa griffe en ma plaie éternelle, Ronge mon cœur, et si ce Dieu n’appelle Ma dame, afin d’adoucir mon tourment. […] Plus

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  • L’absence

    Ce me sera plaisir, Genèvre, de t’écrire,Étant absent de toi, mon amoureux martyre…J’ai certes éprouvé par mainte expérience,Que l’amour se renforce et s’augmente en l’absence, Ou soit en rêvassant le plaisant souvenir,Ainsi que d’un appât la vienne entretenir,Ou soit les portraits des liesses passéesS’impriment dans l’esprit de nouveau ramassées ; Soit que l’âme ait regret […] Plus

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  • À sa lyre

    Naguiere chanter je voulois Comme Francus au bord Gaulois Avecq’ sa troupe vint descendre, Mais mon luc pinçé de mon doi, Ne vouloit en dépit de moi Que chanter Amour, et Cassandre. Je pensoi pource que toujours J’avoi dit sur lui mes amours, Que ses cordes par long usage Chantoient d’amour, et qu’il faloit En […] Plus

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  • Dans le serein de sa jumelle flamme

    Dans le serein de sa jumelle flammeJe vis Amour, qui son arc débandait, Et sur mon cœur le brandon épandait, Qui des plus froids les moelles enflamme. Puis çà puis là près les yeux de ma dameEntre cent fleurs un rets d’or me tendait, Qui tout crépu blondement descendaitA flots ondés pour enlacer mon âme. […] Plus

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  • Quand ces beaux yeux

    Quand ces beaux yeux jugeront que je meure, Avant mes jours me bannissant là bas, Et que la Parque aura porté mes pas A l’autre bord de la rive meilleure, Antres et près, et vous forêts, à l’heure, Pleurant mon mal, ne me dédaignez pas ; Ains donnez-moi, sous l’ombre de vos bras, Une éternelle […] Plus

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  • À sa maîtresse

    La lune est coutumière De naître tous les mois : Mais quand notre lumière Est éteinte une fois, Sans nos yeux réveiller, Faut longtemps sommeiller. Tandis que vivons ores, Un baiser donnez-moi, Donnez-m’en mille encore, Amour n’a point de loi : A sa divinité Convient l’infinité. En vous baisant, Maîtresse, Vous m’avez entamé La langue […] Plus

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  • Marie, baisez-moi ; non, ne me baisez pas

    Marie, baisez-moi ; non, ne me baisez pas, Mais tirez-moi le coeur de votre douce haleine ; Non, ne le tirez pas, mais hors de chaque veine Sucez-moi toute l’âme éparse entre vos bras ; Non, ne la sucez pas ; car après le trépas Que serais-je sinon une semblance vaine, Sans corps, dessus la […] Plus

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  • Je suis homme né pour mourir

    Je suis homme né pour mourir, Je suis bien seur que du trespas Je ne me sçaurois secourir Que poudre je n’aille là-bas. Je cognois bien les ans que j’ay, Mais ceux qui me doivent venir, Bons ou mauvais, je ne les sçay, Ni quand mon âge doit finir. Pour ce fuyés-vous-en, esmoy, Qui rongez […] Plus

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  • Qui voudra voir comme un Dieu

    Qui voudra voir comme un Dieu me surmonte, Comme il m’assaut, comme il se fait vainqueur, Comme il renflamme et renglace mon coeur, Comme il reçoit un honneur de ma honte, Qui voudra voir une jeunesse prompte A suivre en vain l’objet de son malheur, Me vienne voir : il verra ma douleur, Et la […] Plus

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  • Ode à Cassandre

    Ode XXVI. En vous donnant ce pourtraict mien Dame, je ne vous donne rien Car tout le bien qui estoit nostre Amour dès le jour le fit vostre Que vous me fistes prisonnier, Mais tout ainsi qu’un jardinier Envoye des presens au maistre De son jardin loüé, pour estre Toujours la grace desservant De l’heritier, […] Plus

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  • Ode à l’alouette

    T’oseroit bien quelque poète Nyer des vers, douce alouette ? Quant à moy je ne l’oserois, Je veux celebrer ton ramage Sur tous oyseaus qui sont en cage, Et sur tous ceus qui sont es bois. Qu’il te fait bon ouyr ! à l’heure Que le bouvier les champs labeure Quand la terre le printems […] Plus

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