Les Plus Lus

  • À Cassandre (I)

    Ma petite colombelle, Ma mignonne toute belle, Mon petit œil, baisez-moi ; D’une bouche toute pleine De musc, chassez-moi la peine De mon amoureux émoi. Quand je vous dirai, Mignonne, Approchez-vous, qu’on me donne Neuf baisers tout à la fois, Donnez-m’en seulement trois, Tels que Diane guerrière Les donne à Phébus son frère, Et l’Aurore […] Plus

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  • Quand au temple nous serons

    Quand au temple nous serons Agenouillés, nous ferons Les dévots selon la guise De ceux qui pour louer Dieu Humbles se courbent au lieu Le plus secret de l’église. Mais quand au lit nous serons Entrelacés, nous ferons Les lascifs selon les guises Des amants qui librement Pratiquent folâtrement Dans les draps cent mignardises. Pourquoi […] Plus

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  • Amour, tu sembles …

    Amour tu semble au phalange qui point Lui de sa queüe, et toi de ta quadrelle : De tous deux est la pointure mortelle, Qui rempe au coeur, et si n’aparoist point. Sans soufrir mal tu me conduis au point De la mort dure, et si ne voy par quelle Playe je meurs, ny par […] Plus

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  • Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse

    Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse : Là, la gaie alouette au ciel a fredonné, Et là le rossignol doucement jargonné, Dessus l’épine assis, sa complainte amoureuse. Sur ! debout ! allons voir l’herbelette perleuse, Et votre beau rosier de boutons couronné, Et vos oeillets mignons auxquels aviez donné, Hier au soir de l’eau, d’une main […] Plus

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  • Odelette

    Pourtant, si j’ai le chef plus blancQue n’est d’un lis la fleur éclose, Et toi le visage plus francQue n’est le bouton d’une rose Pour cela, cruelle, il ne fautFuir ainsi ma tête blanche ; Si j’ai la tête blanche en haut, J’ai en bas la queue bien franche. Ne sais-tu pas, toi qui me […] Plus

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  • À une fille

    Ma petite Nymphe Macée, Plus blanche qu’ivoire taillé, Plus blanche que neige amassée. Plus blanche que le lait caillé, Ton beau teint ressemble les lis Avecque les roses cueillis. Découvre-moi ton beau chef-d’œuvre, Tes cheveux où le Ciel, donneur Des grâces, richement découvre Tous ses biens pour leur faire honneur ; Découvre ton beau front […] Plus

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  • Élégie du printemps

    À la sœur d’Astrée. Printemps, fils du Soleil, que la terre arrosée De la fertile humeur d’une douce rosée, Au milieu des œillets et des roses conçut, Quand Flore entre ses bras nourrice vous reçut, Naissez, croissez, Printemps, laissez-vous apparaître : En voyant Isabeau vous pourrez vous connaître, Elle est votre miroir, et deux lis […] Plus

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  • Douce Maîtresse

    Douce Maîtresse, touche, Pour soulager mon mal, Ma bouche de ta bouche Plus rouge que coral ; Que mon col soit pressé De ton bras enlacé. Puis, face dessus face, Regarde-moi les yeux, Afin que ton trait passe En mon coeur soucieux, Coeur qui ne vit sinon D’Amour et de ton nom. Je l’ai vu […] Plus

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  • Chanson d’amour

    Chanson XV. Quand ce beau printemps je vois, J’aperçois Rajeunir la terre et l’onde, Et me semble que le jour Et l’amour, Comme enfants, naissent au monde. Le jour, qui plus beau se fait, Nous refait Plus belle et verte la terre : Et Amour, armé de traits Et d’attraits, En nos cœurs nous fait […] Plus

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  • À Cupidon

    Le jour pousse la nuit, Et la nuit sombre Pousse le jour qui luit D’une obscure ombre. L’Autonne suit l’Esté, Et l’aspre rage Des vents n’a point esté Apres l’orage. Mais la fièvre d’amours Qui me tourmente, Demeure en moy tousjours, Et ne s’alente. Ce n’estoit pas moy, Dieu, Qu’il falloit poindre, Ta fleche en […] Plus

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