Les Plus Lus

  • Entre le masque de brume

    Entre le masque de brume et celui de verdure, voici le moment sublime où la nature se montre davantage que de coutume. Ah, la belle ! Regardez son épaule et cette claire franchise qui ose … Bientôt de nouveau elle jouera un rôle dans la pièce touffue que l’été compose. Vergers Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Fenêtre, qu’on cherche souvent

    Fenêtre, qu’on cherche souvent pour ajouter à la chambre comptée tous les grands nombres indomptés que la nuit va multipliant. Fenêtre, où autrefois était assise celle qui, en guise de tendresse, faisait un lent travail qui baisse et immobilise … Fenêtre, dont une image bue dans la claire carafe germe. Boucle qui ferme la vaste […] Plus

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  • Après une journée de vent

    Après une journée de vent, dans une paix infinie, le soir se réconcilie comme un docile amant. Tout devient calme, clarté… Mais à l’horizon s’étage, éclairé et doré, un beau basrelief de nuages. Les quatrains valaisans Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Ô mes amis, vous tous…

    Ô mes amis, vous tous, je ne renie aucun de vous ; ni même ce passant qui n’était de l’inconcevable vie qu’un doux regard ouvert et hésitant. Combien de fois un être, malgré lui, arrête de son oeil ou de son geste l’imperceptible fuite d’autrui, en lui rendant un instant manifeste. Les inconnus. Ils ont […] Plus

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  • Comme un verre de Venise

    Comme un verre de Venise sait en naissant ce gris et la clarté indécise dont il sera épris, ainsi tes tendres mains avaient rêvé d’avance d’être la lente balance de nos moments trop pleins. Vergers Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Tout ici chante la vie de naguère

    Tout ici chante la vie de naguère, non pas dans un sens qui détruit le demain ; on devine, vaillants, dans leur force première le ciel et le vent, et la main et le pain. Ce n’est point un hier qui partout se propage arrêtant à jamais ces anciens contours : c’est la terre contente […] Plus

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  • Notre avant-dernier mot

    Notre avantdernier mot serait un mot de misère, mais devant la consciencemère le tout dernier sera beau. Car il faudra qu’on résume tous les efforts d’un désir qu’aucun goût d’amertume ne saurait contenir. Vergers Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • La biche

    Ô la biche : quel bel intérieur d’anciennes forêts dans tes yeux abonde ; combien de confiance ronde mêlée à combien de peur. Tout cela, porté par la vive gracilité de tes bonds. Mais jamais rien n’arrive à cette impossessive ignorance de ton front. Vergers Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • La fontaine

    Je ne veux qu’une seule leçon, c’est la tienne, fontaine, qui en toimême retombes, celle des eaux risquées auxquelles incombe ce céleste retour vers la vie terrienne. Autant que ton multiple murmure rien ne saurait me servir d’exemple ; toi, ô colonne légère du temple qui se détruit par sa propre nature. Dans ta chute, […] Plus

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  • Le silence uni de l’hiver

    Le silence uni de l’hiver est remplacé dans l’air par un silence à ramage ; chaque voix qui accourt y ajoute un contour, y parfait une image. Et tout cela n’est que le fond de ce qui serait l’action de notre coeur qui surpasse le multiple dessin de ce silence plein d’inexprimable audace. Vergers Ajouter […] Plus

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  • Verger (III)

    Jamais la terre n’est plus réelle que dans tes branches, ô verger blond, ni plus flottante que dans la dentelle que font tes ombres sur le gazon. Là se rencontre ce qui nous reste, ce qui pèse et ce qui nourrit avec le passage manifeste de la tendresse infinie. Mais à ton centre, la calme […] Plus

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