Les Plus Lus

  • Qu’il est doux parfois …

    Qu’il est doux parfois d’être de ton avis, frère aîné, ô mon corps, qu’il est doux d’être fort de ta force, de te sentir feuille, tige, écorce et tout ce que tu peux devenir encor, toi, si près de l’esprit. Toi, si franc, si uni dans ta joie manifeste d’être cet arbre de gestes qui, […] Plus

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  • Cela ne te donne-t-il pas le vertige

    Cela ne te donnetil pas le vertige de tourner autour de toi sur ta tige pour te terminer, rose ronde ? Mais quand ton propre élan t’inonde, tu t’ignores dans ton bouton. C’est un monde qui tourne en rond pour que son calme centre ose le rond repos de la ronde rose. Les roses Ajouter […] Plus

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  • C’est qu’il nous faut consentir

    C’est qu’il nous faut consentir à toutes les forces extrêmes ; l’audace est notre problème malgré le grand repentir. Et puis, il arrive souvent que ce qu’on affronte, change : le calme devient ouragan, l’abîme le moule d’un ange. Ne craignons pas le détour. Il faut que les Orgues grondent, pour que la musique abonde […] Plus

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  • Tel cheval qui boit à la fontaine

    Tel cheval qui boit à la fontaine, telle feuille qui en tombant nous touche, telle main vide, ou telle bouche qui nous voudrait parler et qui ose à peine , autant de variations de la vie qui s’apaise, autant de rêves de la douleur qui somnole : ô que celui dont le coeur est à […] Plus

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  • Comme tel qui parle de sa mère

    Comme tel qui parle de sa mère lui ressemble en parlant, ce pays ardent se désaltère en se souvenant infiniment. Tant que les épaules des collines rentrent sous le geste commençant de ce pur espace qui les rend à l’étonnement des origines. Les quatrains valaisans Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Le dormeur

    Laissezmoi dormir, encore… C’est la trêve pendant de longs combats promise au dormeur ; je guette dans mon coeur la lune qui se lève, bientôt il ne fera plus si sombre dans mon coeur. Ô mort provisoire, douceur qui nous achève, mesure de mes cimes, très juste profondeur, limbes de tout mon sang, et innocence […] Plus

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  • Verger (II)

    Vers quel soleil gravitent tant de désirs pesants ? De cette ardeur que vous dites, où est le firmament ? Pour l’un à l’autre nous plaire, fautil tant appuyer ? Soyons légers et légères à la terre remuée par tant de forces contraires. Regardez bien le verger : c’est inévitable qu’il pèse ; pourtant de […] Plus

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  • Douce courbe le long du lierre

    Douce courbe le long du lierre, chemin distrait qu’arrêtent des chèvres ; belle lumière qu’un orfèvre voudrait entourer d’une pierre. Peuplier, à sa place juste, qui oppose sa verticale à la lente verdure robuste qui s’étire et qui s’étale. Les quatrains valaisans Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • N’es-tu pas notre géométrie

    N’estu pas notre géométrie, fenêtre, très simple forme qui sans effort circonscris notre vie énorme ? Celle qu’on aime n’est jamais plus belle que lorsqu’on la voit apparaître encadrée de toi ; c’est, ô fenêtre, que tu la rends presque éternelle. Tous les hasards sont abolis. L’être se tient au milieu de l’amour, avec ce […] Plus

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  • C’est le paysage longtemps …

    C’est le paysage longtemps, c’est une cloche, c’est du soir la délivrance si pure ; mais tout cela en nous prépare l’approche d’une nouvelle, d’une tendre figure … Ainsi nous vivons dans un embarras très étrange entre l’arc lointain et la trop pénétrante flèche : entre le monde trop vague pour saisir l’ange et Celle […] Plus

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  • Ô bonheur de l’été …

    Ô bonheur de l’été : le carillon tinte puisque dimanche est en vue ; et la chaleur qui travaille sent l’absinthe autour de la vigne crépue. Même à la forte torpeur les ondes alertes courent le long du chemin. Dans cette franche contrée, aux forces ouvertes, comme le dimanche est certain ! Les quatrains valaisans […] Plus

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  • Petite cascade

    Nymphe, se revêtant toujours de ce qui la dénude, que ton corps s’exalte pour l’onde ronde et rude. Sans repos tu changes d’habit, même de chevelure ; derrière tant de fuite, ta vie reste présence pure. Les quatrains valaisans Ajouter aux favoris 0 Plus

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