Les Plus Lus

  • Le tombeau d’Edgar Poe

    Tel qu’en Luimême enfin l’éternité le change, Le Poète suscite avec un glaive nu Son siècle épouvanté de n’avoir pas connu Que la mort triomphait dans cette voix étrange ! Eux, comme un vil sursaut d’hydre oyant jadis l’ange Donner un sens plus pur aux mots de la tribu, Proclamèrent très haut le sortilège bu […] Plus

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  • Ses purs ongles très-haut …

    Ses purs ongles trèshaut dédiant leur onyx, L’Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore, Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix Que ne recueille pas de cinéraire amphore Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx, Aboli bibelot d’inanité sonore, (Car le Maître est allé puiser des pleurs au Styx Avec ce seul objet dont le […] Plus

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  • En envoyant un pot de fleurs

    Minuit au vieux beffroi : l’ombre dort, et la lune Se joue en l’aile noire et morne dont la nuit, Sombre corbeau, nous voile. Au ciel l’étoile fuit. Mille voix du plaisir voltigent à moi : l’une M’apporte ris, baisers, chants de délire : suit Une fanfare où Strauss fait tournoyer la brune Au pied […] Plus

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  • Les fenêtres

    Las du triste hôpital, et de l’encens fétide Qui monte en la blancheur banale des rideaux Vers le grand crucifix ennuyé du mur vide, Le moribond sournois y redresse un vieux dos, Se traîne et va, moins pour chauffer sa pourriture Que pour voir du soleil sur les pierres, coller Les poils blancs et les […] Plus

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  • Rien au réveil que vous n’ayez

    Rien au réveil que vous n’ayez Envisagé de quelque moue Pire si le rire secoue Votre aile sur les oreillers Indifféremment sommeillez Sans crainte qu’une haleine avoue Rien au réveil que vous n’ayez Envisagé de quelque moue Tous les rêves émerveillés Quand cette beauté les déjoue Ne produisent fleur sur la joue Dans l’œil diamants […] Plus

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  • Toute Aurore même gourde

    Toute Aurore même gourde A crisper un poing obscur Contre des clairons d’azur Embouchés par cette sourde A le pâtre avec la gourde Jointe au bâton frappant dur Le long de son pas futur Tant que la source ample sourde Par avance ainsi tu vis Ô solitaire Puvis De Chavannes jamais seul De conduire le […] Plus

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  • Dans le jardin

    La jeune dame qui marche sur la pelouse Devant l’été paré de pommes et d’appas, Quand des heures Midi comblé jette les douze, Dans cette plénitude arrêtant ses beaux pas, A dit un jour, tragique abandonnée — épouse — À la mort séduisant son Poète : Trépas ! Tu mens. Ô vain climat nul ! […] Plus

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  • La chevelure vol d’une flamme

    La chevelure vol d’une flamme à l’extrême Occident de désirs pour la tout déployer Se pose (je dirais mourir un diadème) Vers le front couronné son ancien foyer Mais sans or soupirer que cette vive nue L’ignition du feu toujours intérieur Originellement la seule continue Dans le joyau de l’œil véridique ou rieur Une nudité […] Plus

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  • Si tu veux nous nous aimerons

    Si tu veux nous nous aimerons Avec tes lèvres sans le dire Cette rose ne l’interromps Qu’à verser un silence pire Jamais de chants ne lancent prompts Le scintillement du sourire Si tu veux nous nous aimerons Avec tes lèvres sans le dire Muet muet entre les ronds Sylphe dans la pourpre d’empire Un baiser […] Plus

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