Les Plus Lus

  • D’un outrageux combat la fortune et l’amour

    Sonnet VII. D’un outrageux combat la fortune et l’amour Me veulent ruiner et me veulent bien faire : L’amour me veut aider, et fortune contraire Le brouille en le trompant de quelque nouveau tour. L’un fit dedans les yeux de Diane séjour, Luy embrasa le coeur et l’âme debonnaire, L’autre luy opposa une troupe adversaire […] Plus

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  • Pressé de désespoir

    Stance VIII. Pressé de désespoir, mes yeux flambants je dresse À ma beauté cruelle, et baisant par trois fois Mon poignard nu, je l’offre aux mains de ma déesse, Et lâchant mes soupirs en ma tremblante voix, Ces mots coupés je presse : ” Belle, pour étancher les flambeaux de ton ire, Prends ce fer […] Plus

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  • Si mes vers innocents ont fait à leur déçu

    Sonnet XCII. Si mes vers innocents ont fait à leur déçu, Courroucer votre front d’une faute imprudente, C’est l’amour qui par eux votre louange chante : Amour a fait du mal, si du mal y a eu. Lichas l’infortuné porta ainsi déçu, Au fils d’Amphitryon la chemise sanglante, Telle fut la prière, et folle et […] Plus

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  • Ainsi l’amour et la fortune

    Ode V. Ainsi l’amour et la fortune, Tous deux causes de mes douleurs, Donnent à mes nouveaux malheurs Leur force contraire et commune, Ainsi la fortune et l’amour, D’une force unie et contraire Veulent avancer et distraire Mes rages et mon dernier jour. Tous deux pour voler ont des ailes, Aveugles des yeux, des désirs, […] Plus

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  • Contre la présence réelle

    N’est-ce point sans raison que ces champis désirent Etre sur les humains respectés en tous lieux, Car ils sont demi-dieux, puisque leurs pères tirent Leur louable excrément de substance des Dieux. Et si vous adorez un ciboire pour être Logis de votre Dieu, vous devez, sans mentir, Adorer ou le ventre ou bien le cul […] Plus

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  • Diane, ta coutume est de tout déchirer

    Sonnet LXXXIX. Diane, ta coutume est de tout déchirer, Enflammer, débriser, ruiner, mettre en pièces, Entreprises, desseins, espérances, finesses, Changeant en désespoir ce qui fait espérer. Tu vois fuir mon heur, mon ardeur empirer, Tu m’as sevré du lait, du miel de tes caresses, Tu resondes les coups dont le coeur tu me blesses, Et […] Plus

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  • Ce qui a esgalé aux cheveulx de la terre

    Sonnet IX. Ce qui a esgalé aux cheveulx de la terre Les tours, et les chasteaux qui transpercent les Cieux, Ce qui a renversé les palais orgueilleux, Les sceptres indomptez eslevez par la guerre. Ce n’est pas l’ennemy qui un gros camp asserre, Menace et vient de loin, redouté, furieux : Ce sont les citoyens, […] Plus

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  • Mille baisers perdus

    Sonnet LVIII. Mille baisers perdus, mille et mille faveurs, Sont autant de bourreaux de ma triste pensée, Rien ne la rend malade et ne l’a offensée Que le sucre, le ris, le miel et les douceurs. Mon coeur est donc contraire à tous les autres coeurs, Mon penser est bizarre et mon âme insensée Qui […] Plus

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  • Auprès de ce beau teint

    Sonnet XLII. Auprès de ce beau teint, le lys en noir se change, Le lait est basané auprès de ce beau teint, Du cygne la blancheur auprès de vous s’éteint Et celle du papier où est votre louange. Le sucre est blanc, et lorsqu’en la bouche on le range Le goût plait, comme fait le […] Plus

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  • Puisque le corps blessé

    Stance VII. Puisque le cors blessé, mollement estendu Sur un lit qui se courbe aux malheurs qu’il suporte Me faict venir au ronge et gouster mes douleurs, Mes membres, jouissez du repos pretendu, Tandis l’esprit lassé d’une douleur plus forte Esgalle au corps bruslant ses ardentes chaleurs. Le corps vaincu se rend, et lassé de […] Plus

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