Les Plus Lus

  • Aux Amis de Paul

    Ô Seigneur ! que fais-tu des voix et des yeux d’ombre Et des pleurs à genoux ! La nuit silencieuse avec son aile sombre A passé devant nous. Hier, nous étions tous réunis, jeunes hommes Aux rêves palpitants, Gais, faisant rayonner sur la route où nous sommes La foi de nos vingt ans ; Sages […] Plus

    Lire la suite

  • Songe d’hiver

    A sad tale’s best for winter ; I have one of spirits and goblins. Shakspere, Winter’s tale. Act.II, scène I. I Dans nos longs soirs d’hiver, où, chez le bon Armand, Dans notre farniente adorable et charmant On oubliait le monde aride, Vous demandiez pourquoi sur mon front fatigué, Au milieu des éclats du rire […] Plus

    Lire la suite

  • A la Jeunesse

    Prologue pour « La Vie de Bohème » au Théâtre de l’Odéon Mesdames et messieurs, nous vous donnons La Vie De Bohème, une pièce où le rire et les pleurs Se mêlent, comme aux champs, où notre âme est ravie, Les larmes du matin brillent parmi les fleurs. Pour dire ce refrain des amours éternelles, […] Plus

    Lire la suite

  • Les Imprécations d’une Cariatide

    Que la cariatide, en sa lente révolte, Se refuse, enfin lasse, à porter l’archivolte Et dise : C’est assez ! Victor Hugo, Les Voix intérieures. C’est le réveil, le déchaînement et la vengeance des cariatides. Victor Hugo, Le Rhin, lettre XXIV. Puisse le Dieu vivant dessécher la paupière À qui m’a mise là vivante sous […] Plus

    Lire la suite

  • À Eugène Grangé

    La fille du gai Thespis Est tout endormie Et penche son front de lys Sur sa main blêmie. Ses Bacchantes aux doux yeux Ne versent plus le vin vieux ; Assez de pleurs ! j’aime mieux L’amour de ma mie. On dit que nous triomphons ! O gaîté facile, Où sont tes joyeux bouffons Venus […] Plus

    Lire la suite

  • Au Pierrot de Willette

    Cher Pierrot, qui d’un clin d’oeil Me montre tout ce qui m’aime, J’aime ta joie, et ton deuil Même! Je t’aime, de froid transi Et terrassé par le jeûne, Et tremblant d’amour, et si Jeune! J’aime ton regard de feu, Ta bravoure et ton coeur mâle, Bien que tu sembles un peu Pâle. Car sous […] Plus

    Lire la suite

  • La Comédie

    O nymphe Thalia, tu naissais! Frais et verts, Les clairs feuillages sous les rayons semblaient rire; Le mot joie en tes yeux divins pouvait se lire, Et sur son chariot Thespis chantait des vers! On voyait dans son ode, au bord des flots divers Le faune poursuivant la faunesse en délire, Et Silène endormi, ronflant […] Plus

    Lire la suite

  • Hermaphrodite

    Dans les chemins foulés par la chasse maudite, Un doux gazon fleuri caresse Hermaphrodite. Tandis que, ralliant les meutes de la voix, Artémis court auprès de ses guerrières, vois, Le bel Être est assis auprès d’une fontaine. Il tressaille à demi dans sa pose incertaine, En écoutant au loin mourir le son du cor D’ivoire. […] Plus

    Lire la suite

  • L’Âme de la Lyre

    Fille des hommes, je suis une parcelle de l’esprit de Dieu. Cette Lyre est mon corps. George Sand. Quand le premier sculpteur eut achevé la Lyre Et caché dans son sein les chants harmonieux ; Ouvrier sans défaut, lorsqu’il eut fait sourire Parmi ses ornements les figures des Dieux, Et qu’il eut couronné l’instrument de […] Plus

    Lire la suite

  • L’Arbre de Judée

    Mais ne serait-ce pas plutôt un jeune rameau du délicieux arbuste consacré à l’Amour, lorsque, consumé par Siva dans un accès de colère, il vint à renaître mille fois plus charmant encore, grâce à la céleste ambroisie dont l’arrosèrent les dieux ? Calidasa. Lorsque Mai rougissant rassérène les coeurs Et que sourit à tous la […] Plus

    Lire la suite

  • Chanson de bateau

    Et vogue la nacelle Qui porte mes amours. Chanson. Le canal endort ses flots, Ses échos, Et le zéphyr nous verse Des parfums purs et doux. Le flot nous berce, Endormons-nous ! Les voix emplissent les airs De concerts, Et le vent les disperse Avec nos baisers fous. Le flot nous berce, Endormons-nous ! En […] Plus

    Lire la suite

  • Premier Soleil

    Italie, Italie, ô terre où toutes choses Frissonnent de soleil, hormis tes méchants vins ! Paradis où l’on trouve avec des lauriers-roses Des sorbets à la neige et des ballets divins ! Terre où le doux langage est rempli de diphthongues ! Voici qu’on pense à toi, car voici venir mai, Et nous ne verrons […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.