Les Plus Lus

  • A une camarade

    Que me veuxtu donc, femme trois fois fille ?… oi qui te croyais un si bon enfant ! De l’amour?… Allons : cherche, apporte, pille ! ‘aimer aussi, toi ! .., moi qui t’aimais tant. Oh ! je t’aimais comme.. un lézard qui pèle Aime le rayon qui cuit son sommeil… L’Amour entre nous vient […] Plus

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  • Pauvre garçon

    Lui qui sifflait si haut, son petit air de tête, Etait plat près de moi ; je voyais qu’il cherchait… Et ne trouvait pas, et… j’aimais le sentir bête, Ce héros qui n’a pas su trouver qu’il m’aimait. J’ai fait des ricochets sur son coeur en tempête. Il regardait cela… Vraiment, cela l’usait ?… Quel […] Plus

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  • Paris diurne

    Vois aux cieux le grand rond de cuivre rouge luire, Immense casserole où le Bon Dieu fait cuire La manne, l’arlequin, l’éternel plat du jour. C’est trempé de sueur et c’est poivré d’amour. Les Laridons en cercle attendent près du four, On entend vaguement la chair rance bruire, Et les soiffards aussi sont là, tendant […] Plus

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  • Sonnet posthume

    Dors : ce lit est le tien… Tu n’iras plus au nôtre. Qui dort dîne. A tes dents viendra tout seul le foin. Dors : on t’aimera bien L’aimé c’est toujours l’Autre… Rêve : La plus aimée est toujours la plus loin… Dors : on t’appellera beau décrocheur détoiles ! Chevaucheur de rayons !… quand […] Plus

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  • Sonnet à Sir Bob

    Chien de femme légère, braque anglais pur sang. Beau chien, quand je te vois caresser ta maîtresse, Je grogne malgré moi pourquoi ? Tu n’en sais rien… Ah, c’est que moi voistu jamais je ne caresse, Je n’ai pas de maîtresse, et… ne suis pas beau chien. Bob ! Bob ! Oh ! le fier […] Plus

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  • À l’Etna

    Etna – j’ai monté le Vésuve … Le Vésuve a beaucoup baissé : J’étais plus chaud que son effluve, Plus que sa crête hérissés … – Toi que l’on compare à la femme … – Pourquoi ? – Pour ton âge ? Ou ton âme De caillou cuit ? … – Ça fait rêver … […] Plus

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  • Le convoi du pauvre

    Paris, le 30 avril 1873, Rue Notre Dame-de Lorette. Ça monte et c’est lourd– Allons, Hue ! – Frères de renfort, votre main ?… C’est trop !… et je fais le gamin ; C’est mon Calvaire cette rue ! Depuis Notre-Dame-Lorette… – Allons ! la Cayenne est au bout, Frère ! du cœur ! encor […] Plus

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  • Rapsodie du sourd

    À Madame D*** L’homme de l’art lui dit : – Fort bien, restons-en là. Le traitement est fait : vous êtes sourd. Voilà Comme quoi vous avez l’organe bien perdu. – Et lui comprit trop bien, n’ayant pas entendu. – « Eh bien, merci Monsieur, vous qui daignez me rendre La tête comme un bon […] Plus

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  • Sonnet de nuit

    Ô croisée ensommeillée, Dure à mes trente-six morts ! Vitre en diamant, éraillée Par mes atroces accords ! Herse hérissant rouillée Tes crocs où je pends et mords ! Oubliette verrouillée Qui me renferme… dehors ! Pour Toi, Bourreau que j’encense, L’amour n’est donc que vengeance ?… Ton balcon : gril à braiser ?… Ton […] Plus

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  • Insomnie

    Insomnie, impalpable Bête ! N’astu d’amour que dans la tête ? Pour venir te pâmer à voir, Sous ton mauvais oeil, l’homme mordre Ses draps, et dans l’ennui se tordre !… Sous ton oeil de diamant noir. Dis : pourquoi, durant la nuit blanche, Pluvieuse comme un dimanche, Venir nous lécher comme un chien : […] Plus

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  • Sonnet (Avec la manière de s’en servir)

    Réglons notre papier et formons bien nos lettres : Vers filés à la main et d’un pied uniforme, Emboîtant bien le pas, par quatre en peloton ; Qu’en marquant la césure, un des quatre s’endorme… Ça peut dormir debout comme soldats de plomb. Sur le railway du Pinde est la ligne, la forme ; Aux […] Plus

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  • Chanson en Si

    Si j’étais noble Faucon, Tournoîrais sur ton balcon… Taureau : foncerais ta porte… Vampire : te boirais morte… Te boirais ! Geôlier : lèverais l’écrou… Rat : ferais un petit trou… Si j’étais brise alizée, Te mouillerais de rosée… Roserais ! Si j’étais gros Confesseur, Te fouaillerais, ô Ma Soeur ! Pour seconde pénitence, Te […] Plus

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