Les Plus Lus

  • Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent

    Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front, Ceux qui d’un haut. destin gravissent l’âpre cime, Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime, Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour, Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour. C’est […] Plus

    Lire la suite

  • C’est parce qu’elle se taisait

    Son silence fut mon vainqueur ; C’est ce qui m’a fait épris d’elle. D’abord je n’avais dans le coeur Rien qu’un obscur battement d’aile. Nous allions en voiture au bois, Seuls tous les soirs, et loin du monde ; Je lui parlais, et d’autres voix Chantaient dans la forêt profonde. Son oeil était mystérieux. Il […] Plus

    Lire la suite

  • Dédain

    À LORD BYRON, EN 1811. Yo contra todos y todos contra yo.ROMANCE DEL VIEJO ARIAS. I. Qui peut savoir combien de jalouses pensées, De haines, par l’envie en tous lieux ramassées, De sourds ressentiments, d’inimitiés sans frein, D’orages à courber les plus sublimes têtes, Combien de passions, de fureurs, de tempêtes, Grondent autour de toi, […] Plus

    Lire la suite

  • Bourgeois parlant de Jésus-Christ

    « – Sa morale a du bon. – Il est mort à trente ans. – Il changeait en vin l’eau. – Ça s’est dit dans son temps. – Il était de Judée. Il avait douze apôtres. – Gens grossiers. – Gens de rien. – Jaloux les uns des autres. – Il leur lavait les pieds. […] Plus

    Lire la suite

  • Hier, la nuit d’été

    Hier, la nuit d’été, qui nous prêtait ses voiles, Etait digne de toi, tant elle avait d’étoiles ! Tant son calme était frais ! tant son souffle était doux ! Tant elle éteignait bien ses rumeurs apaisées ! Tant elle répandait d’amoureuses rosées Sur les fleurs et sur nous ! Moi, j’étais devant toi, plein […] Plus

    Lire la suite

  • C’était en juin, j’étais à Bruxelles

    C’était en juin, j’étais à Bruxelles ; on me dit : Savez-vous ce que fait maintenant ce bandit ? Et l’on me raconta le meurtre juridique, Charlet assassiné sur la place publique, Cirasse, Cuisinier, tous ces infortunés Que cet homme au supplice a lui-même traînés Et qu’il a de ses mains liés sur la bascule. […] Plus

    Lire la suite

  • Nox (III)

    III. Donc cet homme s’est dit : « Le maître des armées, L’empereur surhumain Devant qui, gorge au vent, pieds nus, les renommées Volaient, clairons en main, « Napoléon, quinze ans régna dans les tempêtes Du sud à l’aquilon. Tous les rois l’adoraient, lui, marchant sur leurs têtes, Eux, baisant son talon ; « Il […] Plus

    Lire la suite

  • Oh ! pourquoi te cacher ?

    Flebile nescio quid.OVIDE. Oh ! pourquoi te cacher ? Tu pleurais seule ici. Devant tes yeux rêveurs qui donc passait ainsi ? Quelle ombre flottait dans ton âme ? Était-ce long regret ou noir pressentiment, Ou jeunes souvenirs dans le passé dormant, Ou vague faiblesse de femme ? Voyais-tu fuir déjà l’amour et ses douceurs, […] Plus

    Lire la suite

  • Les trois chevaux

    Trois chevaux, qu’on avait attachés au même arbre, Causaient. L’un, coureur leste à la croupe de marbre, Valait cent mille francs, était vainqueur d’Epsom, Et, tout harnaché d’or, s’écriait : sum qui sum ! Cela parle latin, les bêtes. Des mains blanches Cent fois de ce pur-sang avaient flatté les hanches, Et souvent il avait, […] Plus

    Lire la suite

  • Que le sort, quel qu’il soit..

    Que le sort, quel qu’il soit, vous trouve toujours grande ! Que demain soit doux comme hier ! Qu’en vous, ô ma beauté, jamais ne se répande Le découragement amer, Ni le fiel, ni l’ennui des coeurs qui se dénouent, Ni cette cendre, hélas ! que sur un front pâli, Dans l’ombre, à petit bruit […] Plus

    Lire la suite

  • Que t’importe, mon cœur

    Que t’importe, mon cœur, ces naissances des rois, Ces victoires, qui font éclater à la fois Cloches et canons en volées, Et louer le Seigneur en pompeux appareil, Et la nuit, dans le ciel des villes en éveil, Monter des gerbes étoilées ? Porte ailleurs ton regard sur Dieu seul arrêté ! Rien ici-bas qui […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.