Les Plus Lus

  • Le couchant flamboyait à travers les bruines

    Le couchant flamboyait à travers les bruines Comme le fronton d’or d’un vieux temple en ruines. L’arbre avait un frisson. La mer au loin semblait, en ondes recourbée, Une colonne torse en marbre vert, tombée Sur l’énorme horizon. La vague, roue errante, et l’écume, cavale, S’enfuyaient ; je voyais luire par intervalle Les cieux pleins […] Plus

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  • En marchant le matin

    Puisque làbas s’entr’ouvre une porte vermeille, Puisque l’aube blanchit le bord de l’horizon, Pareille au serviteur qui le premier s’éveille Et, sa lampe à la main, marche dans la maison, Puisqu’un blême rayon argente la fontaine, Puisqu’à travers les bois l’immense firmament Jette une lueur pâle et calme que la plaine Regarde vaguement, Puisque le […] Plus

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  • A quoi songeaient les deux cavaliers …

    La nuit était fort noire et la forêt trèssombre. Hermann à mes côtés me paraissait une ombre. Nos chevaux galopaient. A la garde de Dieu ! Les nuages du ciel ressemblaient à des marbres. Les étoiles volaient dans les branches des arbres Comme un essaim d’oiseaux de feu. Je suis plein de regrets. Brisé par […] Plus

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  • C’était la première soirée

    C’était la première soirée Du mois d’avril. Je m’en souviens, mon adorée. T’en souvientil ? Nous errions dans la ville immense, Tous deux, sans bruit, A l’heure où le repos commence Avec la nuit ! Heure calme, charmante, austère, Où le soir naît ! Dans cet ineffable mystère Tout rayonnait, Tout ! l’amour dans tes […] Plus

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  • Le poète dans les révolutions

    ‘ Le vent chasse loin des campagnes Le gland tombé des rameaux verts ; Chêne, il le bat sur les montagnes ; Esquif, il le bat sur les mers. Jeune homme, ainsi le sort nous presse. Ne joins pas, dans ta folle ivresse, Les maux du monde à tes malheurs ; Gardons, coupables et victimes, […] Plus

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  • Regardez : les enfants se sont assis en rond

    Regardez : les enfants se sont assis en rond. Leur mère est à côté, leur mère au jeune front Qu’on prend pour une soeur aînée ; Inquiète, au milieu de leurs jeux ingénus, De sentir s’agiter leurs chiffres inconnus Dans l’urne de la destinée. Près d’elle naît leur rire et finissent leurs pleurs. Et son […] Plus

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  • La blanche Aminte

    Sitôt qu’Aminte fut venue Nue, Devant le dey qui lui semblait Laid, Plus blanche qu’un bloc de Carrare Rare, Elle défit ses cheveux blonds, Longs. Alors, ô tête de l’eunuque, Nuque Du Bostangi, tu te courbas Bas. Le bassa, dont l’amour enflamme L’âme, À ses pieds laissa son mouchoir Choir, En disant : Ne sois […] Plus

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  • À un ami

    Sur l’effrayante falaise, Mur par la vague entrouvert, Roc sombre où fleurit à l’aise Un charmant petit pré vert, Ami, puisque tu me laisses Ta maison loin des vivants Entre ces deux allégresses, Les grands flots et les grands vents, Salut ! merci ! les fortunes Sont fragiles, et nos temps, Comme l’algue sous les […] Plus

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