Les Plus Lus

  • La nuit d’octobre

    LE POÈTE Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve. Je n’en puis comparer le lointain souvenir Qu’à ces brouillards légers que l’aurore soulève, Et qu’avec la rosée on voit s’évanouir. LA MUSE Qu’aviezvous donc, ô mon poète ! Et quelle est la peine secrète Qui de moi vous a séparé ? Hélas […] Plus

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  • Les saisons

    Printemps Le printemps va bientôt naître. Les hirondelles Pour que l’azur s’en vienne égayer son berceau Fendent le crêpe du brouillard à grands coups Prestes et nets ainsi que des coups de ciseaux. Des rustres stupides et des corbeaux voraces Qui s’engraissaient parmi les horreurs de l’hiver En voyant les oiseaux d’espoir traverser l’air Se […] Plus

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  • Pluie d’automne

    I Enfin, voici la pluie et les brumes d’automne ! Le temps est presque froid. Le soleil radieux Depuis hier au soir nous a fait ses adieux ; Le ciel, d’un bout à l’autre, est d’un gris monotone. Sous les arbres feuillus l’ombre se pelotonne, Bleue et tranquille ; un jour aveuglant, odieux Cesse de […] Plus

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  • Le réveil de la muse

    Muse, réveille-toi, voici les fleurs écloses ! C’est la saison des chants, c’est la saison des roses : Je souffre à t’entendre parfois Te plaindre à mon foyer, amante délaissée, Quand l’étude sévère égare ma pensée Parmi les peuples et les rois. J’ai besoin de te voir en la nuit où nous sommes Et d’apprendre […] Plus

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  • Le pays natal

    L’automne a ses heures oisives Pleines des choses d’autrefois, Les yeux ont des larmes furtives Qu’ils n’osent confier qu’aux bois. Là, chaque plume que l’orage Détache du nid de l’oiseau M’apporte un rêve du jeune âge, Un souvenir de mon berceau. Dans chaque feuille qui murmure. J’entends un nom des anciens jours, Et chaque voix […] Plus

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  • Tristesse des bêtes

    Le soleil est tombé derrière la forêt. Dans le ciel, qu’un couchant rose et vert décorait, Brille encore un grenat au faîte d’une branche. La lune, à l’opposé, montre sa corne blanche. Vers les puits, dont l’eau coule aux rigoles de bois, C’est l’heure où les barbets avec de grands abois Font, devant le berger […] Plus

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  • Lorsque l’enfant paraît

    Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peutêtre, Se dérident soudain à voir l’enfant paraître, Innocent et joyeux. Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre Fasse autour d’un grand feu […] Plus

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  • À la plus belle

    Nul ne l’a vue et, dans mon cœur, Je garde sa beauté suprême ; (Arrière tout rire moqueur !) Et morte, je l’aime, je l’aime. J’ai consulté tous les devins, Ils m’ont tous dit : « C’est la plus belle ! » Et depuis j’ai bu tous les vins Contre la mémoire rebelle. Oh ! […] Plus

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  • Sur le pressoir

    Sous les étoiles de septembre Notre cour a l’air d’une chambre Et le pressoir d’un lit ancien ; Grisé par l’odeur des vendanges Je suis pris d’un désir Né du souvenir des païens. Couchons ce soir Tous les deux, sur le pressoir ! Dis, faisons cette folie ?… Couchons ce soir Tous les deux sur le pressoir, Margot, […] Plus

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  • Amis, un dernier mot

    Toi, vertu, pleure si je meurs ! André Chénier. Amis, un dernier mot ! – et je ferme à jamais Ce livre, à ma pensée étranger désormais. Je n’écouterai pas ce qu’en dira la foule. Car, qu’importe à la source où son onde s’écoule ? Et que m’importe, à moi, sur l’avenir penché, Où va […] Plus

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