De feu, d’horreur, de mort, de peine, de ruine

De feu, d’horreur, de mort, de peine, de ruine,
Jours, nuits, ans, temps, moments, je me sens tourmenté,
Et sous les fers meurtriers de ma captivité,
Je vois l’amour cruel qui mon âme ruine.

Je me perds de langueur, de douleurs je me mine,
Ma vie fuit de moi par trop de cruauté,
Et de mortels dédains mon esprit agité
Sent le dernier effort qui ma vie termine.

Vous filles de la nuit, vous Fureurs éternelles,
Vous qui froissez làbas, dessous vos mains cruelles,
Les esprits échappés du monde et de leurs corps,

Chassez par vos rigueurs la rigueur de ma gêne,
Et si la peine peut se chasser par la peine,
Faites fuir de moi par ma mort mille morts.

Voter pour ce poème!

Béroalde De Verville Apprenti Poète

Par Béroalde De Verville

François Béroalde de Verville de son vrai nom François Vatable Brouard, né le 27 avril 1556 à Paris et mort en octobre 1626 à Tours, est un poète français, auteur du Moyen de parvenir.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

La poésie transcende le temps. Écrivez comme Baudelaire, commentez comme Aragon, et laissez votre empreinte.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

Dédicaces pour la Chanson de la Bretagne

La blessure