Gabrielle de Coignard

Écrivaine, Poétesse

Date/Lieu de naissance : Toulouse en 1550
Date/Lieu de décès : 1586

Gabrielle de Coignard naît à Toulouse en 1550, elle est la fille de Jean de Coignard et Louise de Baulac.
Elle épouse en 1570 un magistrat de Toulouse, Pierre de Mansencal, qui décède trois ans plus tard en la laissant inconsolable. Refusant de se remarier, elle consacre le reste de sa vie à l'éducation de ses deux filles Jeanne et Catherine, et à l'écriture de poésie d'inspiration religieuse et biblique.
Elle meurt en 1586. Quatre ans après, ses filles publient ses poèmes, qui comprennent environ 250 sonnets ainsi qu'un long poème sur la vie de l'héroïne biblique Judith, intitulé Imitation de la victoire de Judith. L'ensemble est regroupé sous le titre Œuvres chrestiennes.

BIOGRAPHIE & INFORMATIONS

Sommaire

    Gabrielle de Coignard (vers 1550 – novembre 1586) est une poétesse française.

    Biographie

    Ses parents sont Louise de Baulacet et Jean de Coignard, notaire et conseiller au Parlement de Toulouse1. Ce dernier est aussi maître de l’Académie des jeux floraux à Toulouse1 assurant une bonne éducation.

    Gabrielle de Coignard épouse Pierre de Mansecal, sieur de Miremont, en décembre 1570, il est un avocat renommé et sera ensuite élu président du Parlement de Toulouse en 15721. Ils ont deux filles.

    Veuve en 1573, elle trouva dans l’écriture poétique une consolation2, inspirée par sa foi catholique. À la différence de nombreuses femmes, elle ne se remarie pas3 mais fait le vœu d’épouser Dieu4. Elle éduqua ses deux filles, Jeanne et Catherine de Mansencal, qui firent éditer son œuvre après sa mort1. De son vivant, elle refuse que soit publié son travail5.

    Intérêt littéraire

    Bien que Gabrielle de Coignard soit essentiellement tombée dans l’oubli après le milieu du xviie siècle6, l’intérêt pour son travail et son érudition a considérablement augmenté depuis la publication de la version annotée détaillée de Colette Winn de ses Œuvres chrétiennes en 1995. L’analyse féministe, en particulier, est devenue une caractéristique de la plupart des recherches sur Gabrielle de Coignard et ce regain d’intérêt pour sa vie a été attribué, au moins en partie, aux tentatives modernes d’inclure les femmes auteures dans le canon littéraire7. Son rôle de pionnière du mouvement de dévotion plus féminisé dans la littérature française moderne est bien documenté par Ferguson et d’autres chercheurs, et le discours sur le genre présent dans ses œuvres a récemment suscité l’intérêt des chercheuses féministes et des poètes historiques8,9,10. Son travail est maintenant reconnu comme important dans l’histoire des femmes françaises et il est de plus en plus reconnu comme un rare regard semi-autobiographique sur la vie quotidienne d’une épouse, veuve et mère française au début de la renaissance.

    Œuvres

    • Gabrielle de Coignard, Cent vingt-neuf Sonnets spirituels et vingt-et-un poèmes de Vers chrétiens, réunis sous le titre Œuvres chrétiennes de feue dame G. de C., veuve à feu M. de Mansencal, sieur de Miremont, Toulouse, Pierre Lagourt et Bernard Carles, 1594, 239 p.

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