Les Plus Lus

  • Puisque mai tout en fleurs

    Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame, Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme La campagne, les bois, les ombrages charmants, Les larges clairs de lune au bord des flots dormants, Le sentier qui finit où le chemin commence, Et l’air et le printemps et l’horizon immense, L’horizon […] Plus

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  • Lorsque j’étais enfant

    Lorsque j’étais enfant, j’ai fait plus d’une fois, Comme tous mes égaux, l’école buissonnière. Le maître m’attendait : j’étais dans la rivière, Ou le long de l’étang, ou dans le petit bois. Temps perdu ? Non, gagné, car j’apprenais des choses Que jamais ne me dit le professeur savant, Quand j’écoutais, furtif, le murmure du […] Plus

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  • Le monde en vaut la peine

    Une maison n’est jamais déserte quand celui qui est parti l’habitait vraiment, ainsi la maison de Fernand Léger où les choses parlent d’elles-mêmes et de lui en même temps. Usuelles et belles, inertes, frémissantes, les choses ont leur mot à dire, les choses à peindre, à dessiner, comme les choses à faire du feu, à […] Plus

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  • Les mendiants

    Les jours d’hiver quand le froid serre Le bourg, le clos, le bois, la fange, Poteaux de haine et de misère, Par l’infini de la campagne, Les mendiants ont l’air de fous. Dans le matin, lourds de leur nuit, Ils s’enfoncent au creux des routes, Avec leur pain trempé de pluie Et leur chapeau comme […] Plus

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  • Fata morgana

    Ce matin la fille de la montagne tient sur ses genoux un accordéon de chauves-souris blanches Un jour un nouveau jour cela me fait penser à un objet que je garde Alignés en transparence dans un cadre des tubes en verre de toutes les couleurs de philtres de liqueurs Qu’avant de me séduire il ait […] Plus

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  • Le cœur de la peinture…

    Le Cœur de la peinture c’est parfois le cœur même de la terre quelque chose qui bat quelque part à Gréolières dans la campagne dans la montagne Max Maurel travaille la terre et il fait aussi son portrait Le mur d’une maison à l’entrée d’un village, un paysan avec un fagot un autre paysan à […] Plus

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  • La maison des morts

    À Maurice Raynal. S’étendant sur les côtes du cimetière La maison des morts l’encadrait comme un cloître À l’intérieur de ses vitrines Pareilles à celles des boutiques de modes Au lieu de sourire debout Les mannequins grimaçaient pour l’éternité Arrivé à Munich depuis quinze ou vingt jours J’étais entré pour la première fois et par […] Plus

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  • La géante

    Sonnet. Du temps que la Nature en sa verve puissante Concevait chaque jour des enfants monstrueux, J’eusse aimé vivre auprès d’une jeune géante, Comme aux pieds d’une reine un chat voluptueux. J’eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme Et grandit librement dans ses terribles jeux ; Deviner si son coeur couve une sombre […] Plus

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  • Vignette pour les vignerons

    C’est la fête à Saint-Jeannet et saute le bouchon Victor Hugo avait raison et aussi Olivier de Serres qui écrivit en «on temps le Théâtre de l’Agriculture La nature a horreur des bouteilles vides mais de même elle a horreur des bouteilles pleines quand elles ne sont pas débouchées Et saute le bouchon c’est la […] Plus

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  • Non l’amour n’est pas mort

    Non, l’amour n’est pas mort en ce cœur et ces yeux et cette bouche qui proclamait ses funérailles commencées. Écoutez, j’en ai assez du pittoresque et des couleurs et du charme. J’aime l’amour, sa tendresse et sa cruauté. Mon amour n’a qu’un seul nom, qu’une seule forme. Tout passe. Des bouches se collent à cette […] Plus

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  • La vie aux champs

    Le soir, à la campagne, on sort, on se promène, Le pauvre dans son champ, le riche en son domaine ; Moi, je vais devant moi ; le poète en tout lieu Se sent chez lui, sentant qu’il est partout chez Dieu. Je vais volontiers seul. Je médite ou j’écoute. Pourtant, si quelqu’un veut m’accompagner […] Plus

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  • Sur la mort d’un enfant

    L’innocente victime, au terrestre séjour, N’a vu que le printemps qui lui donna le jour. Rien n’est resté de lui qu’un nom, un vain nuage, Un souvenir, un songe, une invisible image. Adieu, fragile enfant échappé de nos bras ; Adieu, dans la maison d’où l’on ne revient pas. Nous ne te verrons plus, quand […] Plus

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