avarice et perte de soi…

l’avarice,

 

j’entendis un dicton, de l’ancienne campagne, 

“mets bas pour les varices, sans bas pour l’avarice”

la sagesse voulait dire, tout ce qui accompagne

une fausse prudence, d’un trop plein est un vice…

 

car c’est bien dans l’excès de manquer que perdure

hier et aujourd’hui ce triste goût du lucre

et du plaisir d’avoir des biens ou de l’or pur 

ce diabète vient tenter l’avare qui se sucre…

 

c’est la plus éloignée des bontés naturelles

c’est aussi la plus lente à fondre d’elle même

c’est surtout une offense face au don éternel

c’est enfin un poison pour tous les cœurs qui s’aiment…

 

et parfois j’entends dire : être avare ? impossible !”

c’est vrai que poliment on dit : j’aime l’argent”

et pourtant l’on surprend souvent des impassibles

passer sans un regard, auprès des indigents…

 

Poésie sur ce mal caché de la volonté humaine qui suit 

en conséquence, le mal de l’intelligence visible qu’est l’argent…

 

Voter pour ce poème!

zeugma Maître Poète

Par zeugma

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Chaque commentaire est une page de l'histoire poétique de notre forum. Écrivez votre chapitre, tel un Camus des vers.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

l’automne, le début de la fin

le baiser, en trois strophes