La mémoire de l’homme est une pierre dure,
Et le poète y rompt son outil et son cœur
Sans qu’il ait pu graver de strophe qui l’assure
Dès ce temps à jamais d’un toujours jeune honneur.
La vie est brève ; l’art est vain. Mais la nature,
Ouvrière dont rien ne lasse le labeur,
Cache un dessein constant sous sa poussée obscure.
Elle médite ; et son génie, associant
La ronce échevelée au lierre patient,
Enguirlande l’ogive en ruine et les cippes
De vers mystérieux qui n’auront point d’Œdipes.
La mémoire de l’homme est une pierre dure
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