Le ciel profond reflète en étoiles nos larmes

Le ciel profond reflète en étoiles nos larmes,
Car nous pleurons, ce soir, de nous sentir trop vivre.
La brume est chaude, la plus blanche rose enivre,
La chair baigne en un lac balsamique, et le calme

Nocturne ajoute à la confusion des âmes.
La peine d’un lointain violon nous arrive
En longs sanglots qui font la volupté pensive.
On entend le jardin mystérieux qui parle.

Nulle haleine. Là-bas, le rossignol égoutte
Ses perles vives ; l’ombre est claire ; toute flûte
Soupire… Il faut nous taire, il faut aimer, les heures

Ont suspendu leur vol à tes lèvres : écoute
S’effeuiller en frissons de nacre sous la lune
Les frêles hampes d’eau des cours intérieures.

Voter pour ce poème!

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

La poésie est une danse des mots. Invitez-vous sur la piste, dansez avec nous.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments