Ballade à mademoiselle de Lenclos

Vous dans qui le plus beau des dieux
Son aimable et son gracieux
Voulut si pleinement répandre,
Vous, dont le luth harmonieux
Fait que tous, jeunes et vieux
Sont à vous, à vendre et dépendre,
Comme, en sa mort mélodieux
Chante un cygne aux bords du Méandre,
Je viens, en mourant, vous apprendre
Par ces vers, peutêtre ennuyeux
Que mon coeur ne s’est pu défendre
De tout ce qui l’a su trop prendre
Et par l’oreille et par les yeux.

Vos mots ont le pouvoir de réveiller l'esprit, tel un élixir de Voltaire. Osez commenter.

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