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  • BofBof

    Marie, vous avez la joue aussi vermeille

    Marie, vous avez la joue aussi vermeilleQu’une rose de mai, vous avez les cheveuxDe couleur de châtaigne, entrefrisés de noeuds,Gentement tortillés tout autour de l’oreille. Quand vous étiez petite, une mignarde abeilleDans vos lèvres forma son doux miel savoureux,Amour laissa ses traits dans vos yeux rigoureux,Pithon vous fit la voix à nulle autre pareille. Vous […] Plus

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  • De l’amour du siècle antique

    Au bon vieux temps un train d’amour régnait Qui sans grand art et dons se démenait. Si qu’un bouquet donné d’amour profonde C’était donner toute la terre ronde ; Car seulement au coeur on se prenait. Et si, par cas, à jouir on venait Savezvous bien comme on s’entretenait ? Vingt ans, trente ans, cela […] Plus

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  • BofBof

    Amitié

    A Mlle N*** Je connais un petit ange Lequel n’a jamais mouillé Sa blanche robe à la fange Dont notre monde est souillé. C’est lui qui donne le change Au pauvre coeur dépouillé Que l’amour, vautour étrange, D’un bec cruel a fouillé. Cet ange, qui vous ressemble, Sous son aile nous rassemble C’est la divine […] Plus

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  • La Frégate La Sérieuse

    I Qu’elle était belle, ma Frégate, Lorsqu’elle voguait dans le vent ! Elle avait, au soleil levant, Toutes les couleurs de l’agate ; Ses voiles luisaient le matin Comme des ballons de satin ; Sa quille mince, longue et plate, Portait deux bandes d’écarlate Sur vingtquatre canons cachés ; Ses mâts, en arrière penchés, Paraissaient […] Plus

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  • Le Cimetière marin

    Ce toit tranquille, où marchent des colombes, Entre les pins palpite, entre les tombes; Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommencée Ô récompense après une pensée Qu’un long regard sur le calme des dieux! Quel pur travail de fins éclairs consume Maint diamant d’imperceptible écume, Et quelle paix semble […] Plus

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  • BofBof

    L’art poétique (Chant III)

    Il n’est point de serpent, ni de monstre odieux, Qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux ; D’un pinceau délicat l’artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainsi, pour nous charmer, la Tragédie en pleurs D’Œdipe tout sanglant fit parler les douleurs, D’Oreste parricide exprima les alarmes, Et, pour nous […] Plus

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  • C'était OKC'était OK

    Le meunier

    Le vieux meunier du moulin noir, On l’enterra, l’hiver, un soir De froid rugueux, de bise aiguë En un terrain de cendre et de ciguës. Le jour dardait sa clarté fausse Sur la bêche du fossoyeur ; Un chien errait près de la fosse, L’aboi tendu vers la lueur. La bêche, à chacune des pelletées, […] Plus

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  • Chant d’amour (VI)

    Un jour, le temps jaloux, d’une haleine glacée, Fanera tes couleurs comme une fleur passée Sur ces lits de gazon ; Et sa main flétrira sur tes charmantes lèvres Ces rapides baisers, hélas ! dont tu me sèvres Dans leur fraîche saison. Mais quand tes yeux, voilés d’un nuage de larmes, De ces jours écoulés […] Plus

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