Les Plus Lus

  • La nuit d’octobre

    Le poète Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve. Je n’en puis comparer le lointain souvenir Qu’à ces brouillards légers que l’aurore soulève, Et qu’avec la rosée on voit s’évanouir. La muse Qu’aviez-vous donc, ô mon poète ! Et quelle est la peine secrète Qui de moi vous a séparé ? Hélas […] Plus

    Lire la suite

  • Christophe Colomb

    Eh ! qui du grand Colomb ne connaît point l’histoire, Lui dont un nouveau monde éternisa la gloire ? Illustre favori du maître du trident, L’heureux Colomb voguait sur l’abîme grondant ; Sa nef avait franchi les colonnes d’Alcide ; Les phoques, les tritons, la jeune néréide, Voyaient d’un oeil surpris ces drapeaux, ces soldats, […] Plus

    Lire la suite

  • À M. A. T

    Sonnet. Ainsi, mon cher ami, vous allez donc partir ! Adieu ; laissez les sots blâmer votre folie. Quel que soit le chemin, quel que soit l’avenir, Le seul guide en ce monde est la main d’une amie. Vous me laissez pourtant bien seul, moi qui m’ennuie. Mais qu’importe ? L’espoir de vous voir revenir […] Plus

    Lire la suite

  • L’art poétique (Chant I)

    C’est en vain qu’au Parnasse un téméraire auteur Pense de l’art des vers atteindre la hauteur. S’il ne sent point du Ciel l’influence secrète, Si son astre en naissant ne l’a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif ; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif. Ô vous donc qui, […] Plus

    Lire la suite

  • Éblouissements

    Ô temps miraculeux ! ô gaîtés homériques ! Ô rires de l’Europe et des deux Amériques ! Croûtes qui larmoyez ! bons dieux mal accrochés Qui saignez dans vos coins ! madones qui louchez ! Phénomènes vivants ! ô choses inouïes ! Candeurs ! énormités au jour épanouies ! Le goudron déclaré fétide par le […] Plus

    Lire la suite

  • La curée

    I Oh ! lorsqu’un lourd soleil chauffait les grandes dalles Des ponts et de nos quais déserts, Que les cloches hurlaient, que la grêle des balles Sifflait et pleuvait par les airs ; Que dans Paris entier, comme la mer qui monte, Le peuple soulevé grondait, Et qu’au lugubre accent des vieux canons de fonte […] Plus

    Lire la suite

  • The Night of Loveless Nights

    Nuit putride et glaciale, épouvantable nuit, Nuit du fantôme infirme et des plantes pourries, Incandescente nuit, flamme et feu dans les puits, Ténèbres sans éclairs, mensonges et roueries. Qui me regarde ainsi au fracas des rivières ? Noyés, pêcheurs, marins ? Éclatez les tumeurs Malignes sur la peau des ombres passagères, Ces yeux m’ont déjà […] Plus

    Lire la suite

  • A madame de Ferrare

    Me souvenant de tes bontez divines Suis en douleur, princesse, à ton absence ; Et si languy quant suis en ta presence, Voyant ce lys au milieu des espines. Ô la doulceur des doulceurs femenines, Ô cueur sans fiel, ô race d’excellence, Ô traictement remply de violance, Qui s’endurçist pres des choses benignes. Si seras […] Plus

    Lire la suite

  • Chant du grillon

    I Souffle, bise ! Tombe à flots, pluie ! Dans mon palais, tout noir de suie, Je ris de la pluie et du vent ; En attendant que l’hiver fuie, Je reste au coin du feu, rêvant. C’est moi qui suis l’esprit de l’âtre ! Le gaz, de sa langue bleuâtre, Lèche plus doucement le […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.