Les Plus Lus

  • Adieu, Paniers

    Lyre d’argent, gagne-pain trop précaire, Dont les chansons n’ont qu’un maigre salaire, Je vous délaisse et je vous dis adieu. Mieux vaut cent fois jeter nos vers au feu Et fuir bien loin ce métier de galère. En vain, ma lyre, à tous vous saviez plaire ; Vous déplaisez à ce folliculaire De qui s’enflamme […] Plus

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  • A Paul Legrand

    Ami Paul, que j’ai vu souvent Baigné par les feux électriques D’un soleil flambant et mouvant, Je t’adjure en ces vers lyriques. Il ne faut plus de longs discours Désormais, pour être sublime; Il n’en faut même pas de courts. La mode est à la pantomime. Ce genre qui déjà m’allait, Encor plus profond que […] Plus

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  • Les Baisers de pierre

    La lumière des candélabres devint blafarde et verte, les yeux des femmes et les diamants s’éteignirent ; le rubis radieux étincelait seul au milieu du salon obscurci, comme un soleil dans la brume. Théophile Gautier, Onuphrius. À Armand du Mesnil Sois béni, mon très cher ! ta gracieuse lettre M’a trouvé justement comme j’allais me […] Plus

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  • Synopsis

    Mirages douleur du temps même temps cyclique réitérant ses mirages A nouvelles traîtrises nouveaux discours Que crève le silence Approchez la farce la ronde du quotidien faite tiers-monde Un brin d’onanisme un petit remontant ou l’instant de prendre corps avec le réel C’est de vous qu’il s’agit Approchez la farce Douleur du conteur qui s’abîme […] Plus

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  • Au Roi

    Grand roi, c’est vainement qu’abjurant la satire Pour toi seul désormais j’avais fait vœu d’écrire. Dès que je prends la plume, Apollon éperdu Semble me dire : Arrête, insensé ; que fais-tu ? Sais-tu dans quels périls aujourd’hui tu t’engages ? Cette mer où tu cours est célèbre en naufrages. Ce n’est pas qu’aisément, comme […] Plus

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  • Au Roi (II)

    Grand roi, cesse de vaincre, ou je cesse d’écrire. Tu sais bien que mon style est né pour la satire ; Mais mon esprit, contraint de la désavouer, Sous ton règne étonnant ne veut plus que louer. Tantôt, dans les ardeurs de ce zèle incommode, Je songe à mesurer les syllabes d’une ode ; Tantôt […] Plus

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  • À M. Desmahis

    1756. Vous ne comptez pas trente hivers Les Grâces sont votre partage ; Elles ont dicté vos beaux vers. Mais je ne sais par quel travers Vous vous proposez d’être sage. C’est un mal qui prend à mon âge, Quand le ressort des passions, Quand de l’Amour la main divine, Quand les belles tentations Ne […] Plus

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  • Craignez-vous pour vos vers la censure publique ?

    Craignezvous pour vos vers la censure publique ? Soyezvous à vousmême un sévère critique. L’ignorance toujours est prête à s’admirer. Faitesvous des amis prompts à vous censurer ; Qu’ils soient de vos écrits les confidents sincères, Et de tous vos défauts les zélés adversaires. Dépouillez devant eux l’arrogance d’auteur ; Mais sachez de l’ami discerner […] Plus

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  • À Charles X

    Triste et soudain fracas d’un trône héréditaire, Profond enseignement aux puissants de la terre, Qui vous eût pu prévoir, et dire : Dans trois jours, Cette tige de rois par les siècles blanchie Et ce vaste pouvoir et cette monarchie Auront fui sans espoir et croulé pour toujours ? Et toi qui n’es plus rien […] Plus

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